Le Ballon d’Or féminin est donc destiné à revenir aux Espagnoles. Après le doublé d’Alexia Putellas en 2021 puis 2022, sa compatriote Aitana Bonmati récidive en remportant à nouveau la récompense après sa première victoire l’an dernier.
A 26 ans, le champion du monde 2023 est récompensé d’une nouvelle campagne XXL, ponctuée de 26 buts et 21 passes décisives en 57 matches. Des statistiques énormes qui traduisent une influence toujours croissante, au niveau des clubs et au niveau national, pour le milieu offensif.
Bonmati a presque tout gagné la saison dernière. La barcelonaise a débuté son année en marquant contre la France en finale de la Ligue des Nations (2-0). Elle a continué en remportant le Championnat d’Espagne, la Coupe de la Reine, la Supercoupe d’Espagne et surtout la Ligue des Champions.
Là encore, elle a brillé en terminant la campagne avec 6 buts et 5 passes décisives, le meilleur total parmi toutes les joueuses en lice et là encore, elle a douché les espoirs français en marquant contre l’OL en finale (2-0).
Un podium 100% espagnol
La Catalane de naissance n’a donc pas perdu trop de points aux JO, où elle n’a pas eu son influence habituelle. L’Espagne en général, corrigée en demi-finale par le Brésil (2-4), n’a pas trop souffert de cette contre-performance, plaçant trois joueuses barcelonaises sur le podium avec Salma Paralluelo à la 2e place. Caroline Graham Hansen, Norvégienne, complète le podium. Elle a également résisté à une forte concurrence, emmenée par les championnes olympiques américaines et notamment Sophia Smith, Mallory Swanson, Trinity Rodman et Lindsey Horan.
Chacun à leur niveau, tous avaient été des maillons essentiels dans la victoire américaine aux JO sans qu’un d’entre eux ne sorte vraiment du lot. C’est peut-être une des explications de cette hégémonie espagnole, favorisée par la dilution des voix en faveur des membres de Team USA. Sophia Smith a finalement fait de son mieux en terminant 4e, devant Lindsey Horan, 5e, Mallory Swanson, 6e, et Trinity Rodman, 10e. Les Françaises Grace Geyoro et Marie Antoinette Katoto, meilleure buteuse des JO, terminent respectivement 30ème et 7ème.