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Airbus va supprimer « jusqu’à 2.500 postes » dans sa branche défense et espace

Le géant industriel européen justifie cette décision par un « contexte difficile pour l’activité ».

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Le site Airbus de Blagnac (Haute-Garonne), le 16 octobre 2024. (ED JONES / AFP)

Nouveau signe des temps difficiles que traverse l’industrie aérospatiale européenne. Airbus a l’intention de supprimer « jusqu’à 2 500 positions d’ici à mi-2026″ dans sa branche défense et espace (D&S), qui produit des satellites, a annoncé l’entreprise dans un communiqué publié mercredi 16 octobre. « un contexte difficile pour l’activité », le géant industriel européen a déclaré vouloir « rationaliser (son) organisation pour améliorer la compétitivité à l’avenir.

Les modalités de ces réductions d’effectifs, dans une division qui emploie actuellement quelque 35 000 personnes, n’ont pas été précisées dans l’immédiat. L’entreprise précise avoir entamé des discussions avec les syndicats à ce sujet. Elle assure qu’elle veut éviter « mesures restrictives » et a promis de travailler pour « limiter l’impact » social de cette décision.

Numéro un mondial des satellites de télécommunications, Airbus est touché depuis plusieurs années « par un climat des affaires très difficile et en évolution rapide, avec perturbations de la chaîne d’approvisionnementchangements dans la conduite des conflits et pression sur les coûts du fait des contraintes budgétaires »justifie Michael Schoellhorn, PDG d’Airbus D&S, cité dans le communiqué. Thales, autre poids lourd du secteur, a annoncé au printemps un plan de redéploiement au sein du groupe de 1.300 postes de sa branche spatiale Thales Alenia Space.

Cammile Bussière

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