Airbags défectueux : information judiciaire ouverte après des décès
Des morts, mais aussi de graves mutilations, notamment au visage et aux bras, en Guadeloupe, en Guyane ou encore à la Réunion… L’affaire des airbags défectueux touchant notamment les Citroën C3 est sur le point de prendre une toute autre tournure. Une information judiciaire a été ouverte en juin 2023 en Guadeloupe au tribunal de Basse-Terre, pour « homicide involontaire et homicide involontaire par personne morale ».
« Mon parquet a en effet été informé du décès d’une femme de 44 ans (…) qui conduisait un véhicule Citroën C3 au moment de son décès », confirme Xavier Sicot, le procureur du tribunal. L’autopsie a révélé que le décès résultait de la projection d’un élément métallique de l’airbag conducteur vers la tête de la victime, l’airbag s’étant déclenché sans choc préalable. Le modèle d’airbag défectueux se trouvait être un modèle fabriqué par une entreprise japonaise, à savoir l’équipementier Takata, société qui a déposé son bilan pour l’année 2017.