Le courrier donne des sueurs froides à des milliers d’automobilistes. Citroën envoie des lettres recommandées aux propriétaires de 181 764 C3 et 65 149 DS 3. Le constructeur français les exhorte à «arrêter immédiatement » de conduire leur véhicule, car les airbags peuvent voir leurs produits chimiques se dégrader.
N’ayant pas d’autre moyen de déplacement, de nombreux propriétaires de ces voitures continuent de les utiliser malgré l’injonction de Citroën. « Nous devons aller travailler« , raconte par exemple Virginie, propriétaire de deux C3 à Lançon-Provence. Mais que risquent-ils, concrètement ?
Un flou autour de l’assurance des voitures concernées
Tout d’abord, ils s’exposent à des blessures. Selon Citroën, « le conducteur et le passager« sont exposés »risque de rupture de l’airbag avec trop de force en cas de collision« , lequel pourrait « causer des blessures graves, voire la mort« .
L’autre risque est de ne pas être indemnisé par votre assurance en cas d’accident. Sur ce point, on peut lire tout et son contraire sur les réseaux sociaux. A Plan-d’Orgon, Patricia – assurée auprès du GMF – a par exemple dû opter pour une garantie stationnement, le minimum légal. « On nous a dit que nous n’étions plus couverts à partir du moment où nous avons signé la lettre recommandée« , déplore cette responsable de chambre, qui doit attendre la réception d’un code pour que sa concession puisse commander de nouveaux airbags.