C’est ce qu’on appelle une pierre pour quatre coups. En France, selon la loi actuellement en vigueur, l’agrivoltaisme doit fournir l’un des services suivants: l’amélioration de l’impact potentiel et agronomique, l’adaptation au changement climatique, la protection contre les caprices et / ou l’amélioration du bien-être animal. Pendant plusieurs années, l’Institut national de la recherche agronomique (INRAE)
« Au service de l’usine »
La Sun’agri Engineering Company est l’une de ces sociétés pilotes, avec une vingtaine de sites déjà en service principalement en Occitanie, Drôme et Ardèche. Avec ses panneaux de télécommande installés au-dessus des vignes et des vergers, la société permet aux agriculteurs de varier la température sur le complot en fonction des caprices. « C’est un moyen de contrôler le microclimat », explique Cécile Magherini, directrice générale de Sun’agri. « Il y a des capteurs présents sur les sites qui mesurent le soleil, la contrainte du sol, la température sur la feuille … Cela nous permet d’acquérir des données et de contrôler l’ombre. » «
Un cercle vertueux
Dans un autre rayon, le producteur d’énergies renouvelables Valeco a également combiné avec Inrae sur plusieurs installations pilotes pour étudier les avantages de l’élevage. Après trois ans, l’énergéticien vient de mettre fin à une étude grandeur nature en partenariat avec la Lycée Agricole de Charolles et la Chambre de l’agriculture de SAÔNE-ET-LOIRE. « Il existe une compatibilité entre la production d’énergie et les ressources alimentaires », explique Lise Jaulmes, référent d’agronomie à Valeco. Le cercle est même vertueux. « Il y a des effets bénéfiques sur les troupeaux qui bénéficient de l’ombre en été et d’un abri de mauvais temps en hiver », explique l’ingénieur agronomique. «Ils dépenseront donc moins d’énergie. Pour la prairie, nous observons également les avantages: 10 degrés moins sous les panneaux en été et un ou deux degrés de plus en hiver, il n’y a pas l’effet du gel et la ressource du fourrage redémarre mieux au début du printemps. Cela permet de lisser la production d’herbe au cours de l’année pour l’éleveur. Entre les rangées de panneaux, la prairie produit également mieux et est plus riche, avec plus de protéines. »»
Valeco, qui prévoit le lancement de son premier projet Agrivoltaic commercial en 2026, vient de lancer deux nouvelles expériences, toujours avec Inrae, sur le bétail à Vienne et sur la volaille en plein air à Charinte-Maritime. « C’est un véritable projet agricole où nous voulons avoir un impact sur les rendements du fermier le moins possible », insiste sur le fait que François Daumard, président du groupe Valeco. Avec l’agrivoltaisme, les moutons sont si bien entretenus?
Inrae n’a pas suivi nos demandes.
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