Agnès Pannier-Runacher veut accélérer « l'installation de nouveaux réacteurs en France »
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Agnès Pannier-Runacher veut accélérer « l’installation de nouveaux réacteurs en France »

Agnès Pannier-Runacher veut accélérer « l’installation de nouveaux réacteurs en France »


Yanis Darras
modifié à

14h21, 24 septembre 2024

La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher était l’invitée d’Europe 1 ce matin. Interrogée par Sonia Mabrouk, elle a annoncé vouloir accélérer les délais administratifs pour accélérer le déploiement de nouveaux réacteurs nucléaires. L’objectif est de poser la première pierre des EPR avant 2027.

Après la fermeture de Fessenheim en 2020 et la volonté depuis plusieurs années de fermer 12 autres réacteurs nucléaires d’ici 2035, le gouvernement change de cap. Depuis le début de l’année 2022, le président de la République Emmanuel Macron multiplie les annonces pour relancer la filière. L’objectif du gouvernement : construire au plus vite six nouveaux réacteurs nucléaires – huit autres sont encore à l’étude – pour répondre aux besoins en électricité du pays.

Le débat public lancé à la fin du mois

Invitée sur Europe Matin ce mardi, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a annoncé vouloir accélérer les délais administratifs pour la construction de nouveaux EPR en France, confirmant une information du journal Le Figaro« Je vais déposer un projet de loi qui accélérera l’installation de nouveaux réacteurs nucléaires sur des sites existants », a-t-elle expliqué à Europe 1.

« Nous avons des réserves foncières dans nos centrales (…) et nous lançons le débat public fin octobre car nous voulons tenir notre calendrier sur le nucléaire », a ajouté le ministre de la Transition énergétique.

« Une mesure de bon sens »

« Nous connaissons déjà ces sites d’un point de vue environnemental et archéologique. Nous savons déjà qu’ils sont artificiels et donc nous pouvons dire que nous pouvons avancer plus vite sur les phases d’instruction administrative car nous n’allons rien apprendre de précis. » Avec l’accélération du processus, le gouvernement veut poser la première pierre d’un nouvel EPR avant la fin du quinquennat en 2027.

« C’est aussi au fond une mesure de bon sens pour gagner du temps et faire en sorte que l’indépendance énergétique de notre pays soit construite », souligne Agnès Pannier-Runacher. Pas question pour autant d’être optimiste quant à la mise en service des nouveaux EPR. « Ce sont des projets de longue haleine, avec des phases de construction qui sont très complexes. Donc le calendrier nous conduit à annoncer un EPR qui ne serait pas en service avant 2035 », conclut-elle.

europe1 Fr

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