La ministre déléguée à l’Agriculture, Agnès Pannier-Runacher (EPR) serait l’option la plus forte pour prendre la tête du ministère de l’Ecologie dans le nouveau gouvernement Barnier.
Le gouvernement de Michel Barnier, apparemment déjà bien avancé, ferait l’objet d' »ultimes ajustements » ce vendredi entre Matignon et l’Elysée. Les services du Premier ministre ont toutefois annoncé que la nomination des ministres n’était pas prévue pour aujourd’hui selon les informations de l’AFP. Franceinfo« L’objectif reste une annonce demain », a indiqué samedi 21 septembre Matignon à BFMTV. C’est la date à laquelle le nouveau ministre de l’Ecologie devrait être connu.
Une liste de ministres a été dévoilée dans les médias jeudi soir. Le gouvernement Barnier compterait 38 ministres, dont 16 ministres à temps plein, parmi lesquels les ministres issus du camp présidentiel seraient plus nombreux : 7 macronistes, 2 démocrates, 1 horizoniste et 1 centriste UDI. Il faudrait aussi compter 3 ministres LR à temps plein, mais 8 ou 9 au total. Quid du ministre de l’Écologie ?
Agnès Pannier-Runacher promue ministre de plein droit ?
Christophe Béchu, actuel ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, ne devrait pas être reconduit. Et selon les informations du Parisien, Agnès Pannier-Runacher, actuelle ministre déléguée à l’Agriculture, est pressentie à l’Ecologie pour le remplacer. Une rumeur également aperçue dans les colonnes de l’AFP, qui cite des sources proches des négociations, ainsi que RMC. Cette dernière ferait donc partie des sept macronistes potentiels, issus d’Ensemble pour la République (EPR) à rejoindre le gouvernement Barnier.
Un fidèle partisan d’Emmanuel Macron
Après des débuts dans la finance et l’assistance publique, cette diplômée de l’ENA a travaillé dans l’administration de la fonction publique, notamment comme administratrice du SAMU social de Paris. En 2006, elle devient directrice adjointe de la Caisse des dépôts et consignations et est chargée du suivi actionnarial des filiales et des participations stratégiques. Elle rejoint le secteur privé en 2001 avec un poste à responsabilité chez l’équipementier automobile Faurecia Interior Systems. S’ensuivent de nombreux postes de direction générale dans des entreprises, avec la présidence du comité d’audit du groupe Bourbon de 2010 à 2018 et du comité du groupe Elis.
Entre un poste à Ashora France et à la Fondation Grameem du Crédit Agricole, elle fait ses débuts en politique. Peu politisée à l’époque, comme elle l’avait elle-même avoué, elle rejoint directement En Marche en 2016, faisant ainsi partie des premiers soutiens d’Emmanuel Macron. Elle devient la référente du parti pour le XVIe arrondissement de Paris et fait partie du comité d’investiture des candidats aux législatives. Son engagement lui vaut ensuite d’accéder à la haute sphère politique. Elle met fin à ses mandats en devenant secrétaire d’État auprès de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances sous le gouvernement Philippe II, d’octobre 2018 à juillet 2020. Puis, lors du remaniement ministériel de juillet 2020, elle atterrit au poste de ministre déléguée à l’Industrie, poste qu’elle occupera jusqu’au bout. En 2022, elle est nommée ministre de la Transition énergétique puis ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire le 8 février 2024.
GrP1