Alors qu’elle martèle qu’elle ne veut pas se réengager et insiste sur le « renouvellement » demandé par les Français, l’ancienne ministre du gouvernement Attal accepte finalement le portefeuille de l’Ecologie.
« Je fais correspondre mes paroles à mes actes. » Que s’est-il passé en quelques jours pour qu’Agnès Pannier-Runacher, ministre démissionnaire qui assurait ne pas vouloir revenir au gouvernement, accepte enfin le ministère de l’Ecologie ?
Invitée sur TF1 le 13 septembre, la Macroniste a assuré qu’elle n’était pas « candidat » au gouvernement Barnier alors en formation. « Les Français ont demandé un renouveau politique et, en règle générale, cela signifie un renouvellement complet du gouvernement. »elle a martelé la maison.
Invitée à nouveau dans l’émission matinale de la première chaîne ce mercredi 25 septembre, l’actuelle ministre de l’Écologie a justifié son changement radical de position par le portefeuille qui lui a été proposé, celui « d’une cause qui est une priorité absolue ». Agnès Pannier-Runacher, qui se décrit comme « une personnalité ancrée à gauche »explique qu’il n’a pas pu refuser cela « combat de gauche » celui de l’écologie, évoquant les personnalités de gauche qui ont refusé de rejoindre l’équipe gouvernementale de Michel Barnier.
« Soit je fais comme les autres et je ne le prends pas (…) soit je m’y tiens »dit-elle en résumant son « dilemme » de ne pas laisser ce ministère aux mains de la droite. Dans un gouvernement qui penche pourtant fortement de ce côté du spectre politique, aura-t-elle les moyens de diriger son « lutte » pour l’écologie telle qu’elle la conçoit ? « Ça va être compliqué, ça va être difficile, a reconnu Agnès Pannier-Runacher. « Il y aura des frictions. »