Le cas de Mason Greenwood, pisté par l’OM malgré son passé controversé, continue de diviser Marseille. La récente prise de position du maire de la ville, Benoît Payan, a irrité les dirigeants de l’OM. Mais ces derniers ne comptent pas abandonner leur ambition de faire venir l’attaquant anglais.
C’est le sujet brûlant de ce début d’été sur la Canebière. Annoncé tout proche de l’OM, le cas Mason Greenwood continue de diviser. Si l’attaquant anglais a tous les atouts d’une bonne pioche sur le plan sportif, son passé, marqué par des accusations de violences conjugales début 2022 (les charges ont depuis été abandonnées), est pointé du doigt.
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Mardi, Benoît Payan, le maire de Marseille, s’est dit indigné par une éventuelle signature de Greenwood à l’OM. « Le comportement de Greenwood est inqualifiable, inacceptable. Frapper sa femme… J’ai vu des images qui m’ont profondément choqué », a fermement déclaré Benoît Payan sur RMC. « Massacrer sa femme de cette manière est indigne d’un homme et je considère qu’il ne peut pas avoir sa place dans cette équipe. »
Cette position n’a pas du tout été appréciée au sein de la direction marseillaise. Mais ces critiques acerbes ne feront pas changer d’avis le staff olympien, qui compte toujours faire venir Greenwood.
Les supporters marseillais, eux, semblent divisés sur ce sujet. Sur les réseaux sociaux, certains fans se sont opposés à l’arrivée de Greenwood, mais d’autres sont également prêts à accueillir l’Anglais à bras ouverts.
Mardi, lors de la présentation de Roberto De Zerbi, Pablo Longoria n’a pas voulu évoquer le cas de l’attaquant en particulier, préférant évoquer les valeurs auxquelles doivent adhérer les joueurs qui viennent à Marseille : « Depuis un an et demi, nous avons mis en place l’un des programmes sociaux les plus forts d’Europe et c’était une idée personnelle que l’OM s’investisse dans tous les sujets où le football a sa place : dans l’éducation, dans le football féminin, le travail de la fondation. (…) « Ce qui est sûr, c’est que tout joueur qui vient à l’OM doit partager nos valeurs et celles que nous voulons avoir en commun avec la société », a clamé le président marseillais.