Dans son intervention devant la 79ème session de l’Assemblée générale de l’ONU, M. Akhannouch a notamment évoqué la vocation atlantique du Royaume, soulignant que le Maroc était fermement convaincu que cet espace pouvait devenir un symbole de communion, de complémentarité économique et de rayonnement aussi bien à l’échelle continentale qu’internationale. Il a, à cet égard, rappelé l’appel lancé par Sa Majesté le Roi pour le renforcement des relations d’intégration et de solidarité entre les pays d’Afrique atlantique dans le cadre du « Processus de Rabat des États d’Afrique atlantique », notant que cette Initiative Royale, qui vise à faire de cet espace africain une région de paix, de stabilité et de développement, incarne la coopération Sud-Sud fondée sur l’action commune et la solidarité.
Le Chef du gouvernement a également cité l’initiative ambitieuse lancée par le Souverain pour permettre aux pays du Sahel d’accéder à la façade atlantique, notant que le Souverain était convaincu que cette région avait tout à fait le droit de contribuer à l’économie mondiale. « Cette Initiative Royale pionnière se veut un pilier de prospérité, de paix et de stabilité pour cette partie du continent africain », a-t-il poursuivi, notant que c’est ce même esprit de solidarité qui a présidé au projet de gazoduc reliant le Maroc et le Nigeria. Il s’agit d’un projet pionnier qui favorisera la complémentarité économique et le développement sur la façade atlantique et bénéficiera à 13 pays africains, a expliqué M. Akhannouch.
Dans son discours prononcé en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et de l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, le chef du gouvernement a également soutenu que l’Afrique aspire à la solidarité et à la coopération internationales pour relever les différents défis auxquels le continent est confronté. Dans ce contexte, il a rappelé que le Maroc, conformément aux Hautes Orientations Royales, a fondé sa diplomatie multilatérale sur l’ambition et la clarté, et a accordé de l’importance au développement de la coopération avec des partenaires historiques, tout en établissant des relations de confiance avec de nouveaux partenaires sur la base d’une solidarité effective et du co-développement.
Evoquant la coopération dans la lutte contre le changement climatique en Afrique, le Chef du gouvernement a indiqué que le Maroc plaidait pour des mécanismes financiers innovants capables de valoriser l’impact positif des fonds climatiques et de garantir la capacité de gestion de la dette. La réforme de la structure financière internationale devrait également être accélérée, afin de répondre aux besoins des pays en développement, a-t-il encore souligné, rappelant que le Maroc plaidait pour une meilleure représentation des pays africains au sein des conseils d’administration de la Banque mondiale et des banques multilatérales, entre autres.
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