Affrontements sur l’autoroute entre supporters du PSG et de l’OL avant la finale de la Coupe de France
Des heurts ont eu lieu au péage de Fresnes-lès-Montauban, au nord de l’autoroute A 1 dans le Pas-de-Calais, ce samedi après-midi, entre supporters de l’OL et du PSG.
Dans des circonstances qui restent à élucider, deux bus lyonnais se sont retrouvés dans une zone destinée aux Parisiens. Une bagarre éclate alors entre les deux camps à cet endroit situé à une soixantaine de kilomètres de Lille. Une centaine de personnes étaient impliquées selon la préfecture du Pas-de-Calais. Selon le club parisien, qui « déplore et condamne ces violences » les autocars lyonnais concernés n’étaient pas censés emprunter cet itinéraire et l’ont modifié pour gagner du temps.
Au moins une vingtaine de blessés
Dans des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, deux incendies ont été constatés sur les bus concernés, l’un d’eux a brûlé selon une source proche du dossier. La circulation sur l’A1 a été interrompue dans les deux sens, notamment en raison de l’épaisse fumée qui s’échappait des lieux. Au moins une vingtaine de personnes ont été blessées lors de ces affrontements. Ils ont été pris en charge dès leur arrivée au stade par le SAMU du Nord.
Des renforts de police ont dû être envoyés à ce poste de péage pour tenter de contrôler la situation. Des pompiers ont également été dépêchés sur place pour maîtriser les incendies. Dans un message publié sur X à 19h15, la préfecture de la région Hauts-de-France a assuré que « l’important dispositif de sécurité mis en place pour le match et notamment les escortes policières pour encadrer les ultras ont permis de mettre rapidement fin, malgré des bus endommagés, aux heurts d’ultras sur le secteur de Fresnes-les-Montauban ».
La finale maintenue
La finale de Coupe de France entre Lyon et Paris se déroule à Villeneuve-d’Ascq, au stade Pierre-Mauroy (coup d’envoi à 21 heures). Plus de 31 000 supporters des deux équipes sont attendus. Les pouvoirs publics ont démenti vouloir annuler la finale.
Interrogé lors d’une déambulation publique à Tourcoing, Emmanuel Macron condamné samedi « avec la plus grande fermeté » cette violence. « J’espère que ça se passera le plus normalement possible ce soir »a ajouté le président de la République, confirmant qu’il se rendrait au stade.