Le mouvement a été mêlé à une controverse au cours des six derniers mois après avoir refusé de qualifier le Hamas d’organisation « terroriste », qualifiant plutôt l’attaque du 7 octobre de « crime de guerre ».
Sciences Po compte parmi ses anciens élèves le président français Emmanuel Macron et est connue comme un vivier pour la classe politique française. Quelques dizaines de membres de la branche étudiante d’Unbowed y ont affronté des militants d’UNI, un syndicat étudiant traditionnellement lié au parti conservateur Les Républicains et au collectif Nemesis, un groupe d’extrême droite islamophobe qui promeut officiellement les droits des femmes.
« La France insoumise et l’extrême gauche corrompent les universités », a déclaré à la presse la représentante d’UNI, Yvenn Le Coz.
Les étudiants anti-Mélenchon ont scandé des appels à débarrasser les universités de « l’islamo-gauchisme », tandis que les militants opposants ont répondu avec des slogans antifascistes et anti-israéliens.
Alors que Mélenchon se dirigeait vers l’université, un homme l’a confronté, accusant l’homme politique de 72 ans d’être « complice du Hamas ». La conférence qui a suivi a également été brièvement interrompue par les manifestants.