Affrontements avec la police, pétards… Une manifestation pro-palestinienne dégénère à Rome
La guerre au Moyen-Orient a de violentes répercussions dans plusieurs pays européens, dont l’Italie. Des heurts ont éclaté samedi à Rome entre des jeunes pro-palestiniens et la police, avec jets de bouteilles, pétards, gaz lacrymogènes et usage de canons à eau, après une manifestation rassemblant des milliers de personnes.
Les forces anti-émeutes voulaient empêcher les manifestants de déambuler dans la capitale italienne, le compromis trouvé ayant été de laisser la manifestation se dérouler exclusivement sur la place où elle devait commencer. Les affrontements ont duré une vingtaine de minutes, un policier a été blessé et deux manifestants arrêtés.
Violences à la fin de la manifestation
Les organisateurs avaient annoncé la fin de la manifestation à laquelle avaient participé plusieurs milliers de personnes, lorsque quelques dizaines de jeunes, certains avec des cagoules, se sont approchés de la police et ont commencé à lancer des pierres et des bouteilles, provoquant une réaction musclée des forces de l’ordre.
« Nous voulons la libération de Gaza », « La révolution a commencé le 7 octobre », « L’Italie doit cesser de vendre et d’envoyer des armes à Israël, nous devons immédiatement arrêter le génocide à Gaza », « Palestine libre » et « Israël, un État criminel ». » ont crié les manifestants.
La date sensible du 7 octobre
Le chef de la police de Rome a interdit cette manifestation pro-palestinienne deux jours avant le premier anniversaire du conflit sanglant entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, invitant les organisateurs à choisir une autre date. L’armée israélienne a lancé une offensive meurtrière en réponse à l’attaque sans précédent du 7 octobre et selon le Hamas, au moins 41 825 Palestiniens, pour la plupart des civils, sont morts depuis le début de la guerre.
Plusieurs manifestations à la mémoire des quelque 1.205 personnes tuées lors de l’attentat du 7 octobre en Israël sont prévues lundi en Italie et le pape François a appelé à cette date « une journée de prière et de jeûne pour la paix dans le monde ».