Les forces armées et de sécurité s’étaient préparées à d’éventuelles tensions et violences à l’issue des élections législatives. De fait, le soir du 7 juillet, au lendemain du second tour du scrutin marqué par la performance surprise du Nouveau Front populaire, des incidents ont éclaté dans plusieurs villes de France.
Dans la capitale, du mobilier urbain a été incendié et les forces de l’ordre ont été visées par des projectiles place de la République, rapporte le quotidien. Le Figaro. « Les premières charges policières ont lieu à l’est de la place de la République, avec des bandes cagoulées qui tentent désespérément de provoquer les forces de l’ordre. »Le journal rapporte que des heurts ont eu lieu au début de l’avenue de la République, du boulevard Voltaire et du boulevard du Temple.
Des images rapportées par le journaliste du JDD Geoffroy Antoine montrent des affrontements entre antifascistes et forces de l’ordre.
A Nantes, écrit l’AFP, un cortège de personnes qui avaient suivi les résultats des législatives à l’extérieur et défilaient dans les rues, a été repoussé par la police, qui a fait usage de gaz lacrymogènes. Certains manifestants ont lancé des bouteilles et des feux d’artifice sur les forces de l’ordre.
Selon Le Figaroun CRS a été blessé à Nantes et évacué par les pompiers après l’explosion d’un cocktail Molotov près de lui, provoquant des brûlures au deuxième degré.
De même, à Rennes, selon l’agence de presse publique, des participants à une manifestation sauvage ont lancé des projectiles sur les forces de l’ordre, qui ont répliqué avec des gaz lacrymogènes. Par ailleurs, 31 personnes ont été interpellées après des dégradations sur les quais Est de la ville, selon la préfecture.
Dans la capitale de la Gaule, affirme Lyon Mag, « Les scènes de liesse ont laissé place à la destruction »Un McDonald’s et d’autres commerces ont été ciblés par les antifas.
Enfin, à Lille, un journaliste de 20 minutes signale, entre autres, des incendies de poubelles.