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Affections longue durée, arrêts maladie… Des économies au détriment de la santé ? La réponse de Bruno Le Maire : Actualités

Affections longue durée, arrêts maladie… Des économies au détriment de la santé ? La réponse de Bruno Le Maire : Actualités

Dans un long entretien à Ouest-France, le ministre de l’Économie a assuré ne pas vouloir toucher aux dépenses liées aux maladies de longue durée. Il a également évoqué le cas des congés de maladie et de la réforme de l’assurance chômage.

Dans une interview publiée par Ouest de la FranceSamedi 30 mars, Bruno Le Maire a dressé un large panorama de l’économie du pays et notamment de l’état des comptes publics, actuellement plus que rouge écarlate. Après l’annonce d’un important plan d’économies de 10 milliards d’euros, les mesures définitives seront annoncées dans quelques semaines, souligne le quotidien régional.

Parmi les plus évoquées, les dépenses liées aux maladies de longue durée (ALD). Un point sur lequel le ministre de l’Économie a tenu à apporter des précisions. « Nous ne voulons donc pas toucher à l’ALD. Mais c’est justement parce que nous voulons protéger ces malades que nous devons réfléchir plus globalement au financement de notre modèle social. »a-t-il expliqué, indiquant que des choix étaient nécessaires « pour protéger ceux qui en ont le plus besoin. »

Réforme de l’assurance chômage « pour parvenir au plein emploi »

Concernant les indemnités journalières, Bruno Le Maire se veut plus strict. Le ministre pointe notamment une augmentation de 10 % des arrêts maladie depuis la pandémie de Covid-19. « Leur multiplication pose une vraie question. Ce débat doit être ouvert cette année afin de lutter contre les abus. C’est aussi un principe de justice pour ceux qui travaillent”il souligne Ouest de la France.

Alors que, mercredi 27 mars, Gabriel Attal a annoncé qu’une réforme de l’assurance chômage aurait lieu cette année, impliquant potentiellement une réduction des « durée d’indemnisation de plusieurs mois », Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, est montée au créneau. Elle a ainsi dénoncé un « dérive autoritaire du pouvoir » et a indiqué que, selon elle, cette annonce confirmait « le profond mépris du Gouvernement à l’égard des acteurs sociaux »signalé franceinfo.

A ce sujet, Bruno Le Maire affirme qu’il ne s’agit pas de« réforme financière ». « Nous ne le faisons pas pour économiser de l’argent, mais pour parvenir au plein emploi. (…) Pourquoi ne parvient-on pas à descendre en dessous de 7% ? Sans doute parce que nos incitations au retour au travail ne sont pas assez puissantes.a-t-il estimé.

publié le 30 mars à 20h40, Théo Rampazzo, 6Medias

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