CHRONIQUE – La colère des patrons contre Emmanuel Macron et la dissolution ne faiblit pas. La confiance dans le personnel politique dans son ensemble est brisée. Le sentiment de gaspillage domine.
Ce n’est pas une surprise. Lorsqu’un projet de budget affiche un objectif de 8 milliards d’euros de « exploiter les profits des grandes entreprises »il faut s’attendre à des ajouts spectaculaires. Confirmation ces derniers jours, avec la publication des résultats du troisième trimestre. Pour LVMH, cela devrait être de 700 à 800 millions d’euros. Pour CMA CGM, 500 millions. Pour Vinci, 400 millions, auxquels s’ajoutent 280 millions de taxe autoroutière. Pour L’Oréal, c’est plus de 250 millions. Pour Hermès, environ 300 millions. Pour Safran, 320 à 340 millions. Pour Thales, plus de 100 millions. Etc.
Ces projets de loi sont d’autant plus douloureux que, du fait de l’assiette nationale de l’impôt sur les sociétés, ils touchent davantage les entreprises les plus implantées en France. Pour TotalEnergies, il y aura « peu d’impact »Patrick Pouyanné l’a annoncé à ses investisseurs au début du mois.
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