Écarté de la station en raison d’accusations de viol portées contre lui, l’animateur a réclamé le versement de près de 4,5 millions d’euros de dédommagement.
L’émission de Cauet sur le harcèlement scolaire © VEEREN / BESTIMAGE
Le reste après l’annonce
Sébastien Cauet subit un nouveau déboire judiciaire. Comme l’a fait le tribunal de commerce en première instance, la cour d’appel de Paris a donné raison, ce vendredi 15 novembre, à NRJ dans le litige commercial l’opposant à son ex-animateur. A la même époque l’année dernière, le groupe avait annoncé le retrait des airs du présentateur de « C’Cauet », mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur quatre femmes, dont trois mineures au moment des faits. Ce à quoi l’intéressé, qui conteste les faits, a dans un premier temps répondu par une action en justice pour demander sa réintégration. Il a finalement renoncé à cette demande et réclame depuis le versement de 4,5 millions d’euros à titre d’indemnité pour la rupture de son contrat.
« Une issue injuste » pour l’avocat de Sébastien Cauet
« Le groupe NRJ salue la décision rendue aujourd’hui par la Cour d’appel de Paris, dans le litige qui l’oppose à M. Cauet et ses sociétés, confirmant la décision rendue en première instance par le Tribunal de Commerce, le 7 mai 2024. »est écrit dans le communiqué envoyé juste après l’annonce du verdict. De son côté, l’avocat de Sébastien Cauet et de sa société de production Be Aware, Me Frédéric Lamoureux, a évoqué « une profonde déception« face à une décision « injuste ». Il déplore : « Cette décision confirme la rupture brutalement imposée par NRJ, qui a contraint Be Aware à se séparer de l’ensemble de ses 24 salariés. Une issue injuste, marquée par l’absence totale de rémunération et de reconnaissance du travail accompli depuis plus de 13 ans au service de NRJ et de ses auditeurs.
Toujours placé sous contrôle judiciaire, l’ex-compagnon de Cécile de Ménibus peut néanmoins exercer son métier à la radio et à la télévision « tant qu’il n’y a pas de public », selon la décision rendue par la justice le 12 juillet. Les conseils de l’ancien animateur de « La Méthode Cauet » sur TF1 insistaient alors sur les difficultés financières de son client, tous deux privés des émoluments de sa profession et de qui une caution de 100 000 euros était nécessaire. « Ce dépôt exigé est déraisonnable au vu des faits et du patrimoine de mon client », avait regretté celui qui est l’un des représentants de l’ancien animateur star de NRJ.