Affaire Jubillar : « lésions inexpliquées » et « froideur émotionnelle », ces nouveaux éléments qui pèsent en défaveur de son mari
Dans le jugement rendu ce jeudi 26 septembre, les magistrats de la cour d’appel de Toulouse (Haute-Garonne) n’ont donné raison aux avocats de Cédric Jubillar que sur un point. « C’est effectivement à tort que les juges d’instruction se sont prononcés sur la culpabilité de Cédric Jubillar », est-il écrit dans ce document que Le Parisien-Aujourd’hui en France a pu consulter. Référence est ici faite à un intertitre mentionné dans l’ordonnance de mise en examen (OMA) rendue le 21 novembre par les juges Audrey Assemat et Coralyne Chartier (« tous les éléments recueillis lors de l’information judiciaire démontrent que Cédric Jubillar est l’auteur du meurtre de son épouse) . Mais la reconnaissance de cette violation de la présomption d’innocence n’entraîne pas forcément la nullité de l’OMA demandée par la défense.
Pour le reste, la chambre de l’instruction développe une analyse de 71 pages du dossier « Jubillar » qui rejoint celui des juges d’instruction et confirme le renvoi de Cédric Jubillar devant la cour d’assises du Tarn. Delphine Jubillar, une infirmière de 33 ans dont le corps n’a jamais été retrouvé depuis sa disparition dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines près d’Albi (Tarn), a d’abord été unanimement décrite comme une mère de famille très attachée à ses deux enfants, Louis et Elyah, alors âgés de 6 ans et demi.