Cédric Jubillar sera jugé du 22 septembre 2025 devant le Tarn Assize Court à Albi, a annoncé lundi une source judiciaire. L’homme de 37 ans est accusé du meurtre de sa femme Delphine, qui a disparu en décembre 2020 et dont le corps n’a jamais été retrouvé.
Incarcéré depuis son acte d’accusation le 18 juin 2021, cette plate-forme de peintre revendique son innocence dans cette affaire sans corps, confessions, témoin, scène de crime. Le procès pourrait durer trois ou même quatre semaines, au taux de quatre ou cinq jours d’audience par semaine, avait déclaré des sources concordantes auprès du Parisien.
Son épouse Delphine Jubillar, une infirmière avec qui il a eu deux enfants, avait disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, au milieu d’un couvre-feu lié à la pandémie de Covid-19, à Cagnac-le-Mines (Tarn), près d’Albi. Malgré l’absence de corps ou de confessions, les enquêteurs ont progressivement acquis la condamnation que Cédric Jubillar avait tué sa femme alors qu’elle venait d’annoncer son intention de divorcer. Il a été inculpé pour meurtre.
« Il s’agit d’un procès extraordinaire où tout est contesté », a déclaré l’AFP à l’AFP Alexandre Martin, l’un des trois avocats de Cédric Jubillar début novembre, après une réunion préparatoire en présence des parties.
« L’accusation sera soutenue par deux avocats généraux », l’un des bureaux du procureur général et l’autre du bureau du procureur de Toulouse, afin de « garantir la détention du procès en raison de sa durée et d’associer le procureur de Toulouse qui a suivi la procédure tout au long de l’information judiciaire », avait en même temps souligné un communiqué de presse de la cour de la touche.
La disparition de Delphine Jubillar avait suscité une grande excitation en France, quelques jours avant Noël et quelques semaines après la condamnation de Jonathann Daval pour le meurtre de sa femme à Haute-Saône, qu’il avait longtemps nié en jouant le rôle de mari endeuillé.