Affaire Jegou-Auradou : « Quelques heures ou plusieurs jours… » Demande de non-lieu et d’abandon des poursuites, fin de la saga pour les rugbymen ?
Libérés lundi 12 août mais toujours pas autorisés à quitter le territoire argentin, les deux joueurs du XV de France pourraient bientôt voir les charges retenues contre eux abandonnées.
Vers une résolution ? Placés en résidence surveillée avec bracelets électroniques le 17 juillet, puis libérés sans être autorisés à quitter le territoire argentin le 12 août, les deux joueurs du XV de France pourraient bientôt ne plus être sous la menace d’une enquête.
Selon les informations du Parisien, les avocats déposeront lundi une demande de non-lieu auprès du procureur de Mendoza. Une information confirmée par Rafael Cúneo Libarona, qui défend les deux rugbymen en Argentine.
Les Palois et Rochelais sont toujours mis en examen pour viols collectifs aggravés, même si le parquet a estimé que les témoignages « contradictoires » de la plaignante étaient trop faibles pour justifier le maintien en détention des deux Français.
« Expertise psychologique et psychiatrique »
Les choses pourraient s’accélérer pour les deux joueurs de 21 ans, puisque l’enquête pourrait se terminer dans le courant de la semaine prochaine si le parquet ne s’oppose pas à la demande de non-lieu de la défense, et si la juge Eleonora Arenas décide d’abandonner les charges.
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Cette décision dépendra des évaluations psychologiques et psychiatriques réalisées sur les deux accusés cette semaine, qui seront analysées par plusieurs professionnels de santé ce lundi à partir de 18 heures en Argentine (23 heures en France).
« La décision pourrait prendre quelques heures ou plusieurs jours, le temps d’analyser les arguments des deux parties », a précisé le parquet. De leur côté, les avocats de la plaignante ont déjà annoncé qu’ils s’opposeraient à cette demande, car « de nombreux éléments doivent encore être ajoutés au dossier », selon Natacha Romano, représentante de la victime présumée.
