Affaire Jegou-Auradou : Patrick Arlettaz n’a « rien vu d’étrange » dans le comportement de la plaignante

Interrogé par visioconférence jeudi, Patrick Arlettaz a livré le récit de sa soirée du 6 juillet. Quelques heures après le premier match des Bleus en Argentine, l’ancien entraîneur de l’Usap « s’est retrouvé dans l’ascenseur » avec le plaignant, explique German Hnatow, l’un des avocats d’Oscar Jegou et Hugo Auradou, dans des propos rapportés par Le Parisien.

Arlettaz et la plaignante se sont croisées dans l’ascenseur tôt le matin, quelques minutes seulement après les faits présumés de viol collectif aggravé commis par Jegou et Auradou sur la femme de 39 ans.Elle est descendue du sixième étage et il a pris l’ascenseur jusqu’au deuxième, précise l’avocat, toujours selon Le Parisien. Il n’a vu aucune trace de coup, ne l’a pas vue pleurer, se plaindre ou avoir peur. Rien. Bien au contraire. Elle était normale, souriante. Elle l’a salué quand il est monté. C’est un entraîneur, donc quelqu’un qui fait attention aux détails, très observateur, avec une bonne mémoire. Ils étaient l’un à côté de l’autre. Il a également dit que personne dans la délégation française n’avait rien vu ou entendu pendant leur séjour à l’hôtel.

Cette rencontre fut le dernier échange que le plaignant eut avec un membre de la délégation française, à l’issue d’une soirée qui est le sujet de deux versions très différentes. Oscar Jegou et Hugo Auradou ont été libérés le 12 août par le parquet de Mendoza. Ils sont contraints de rester en Argentine.