Affaire Jegou-Auradou : les rugbymen accusés de viol en Argentine n’ont pas « respecté le cadre » prévu pour les remises en liberté
« Il existe un cadre extrêmement précis qui existe depuis des années, basé sur l’autonomie et la responsabilité. Ce cadre n’a pas été respecté par les joueurs », Florian Grill l’a souligné lors d’une conférence de presse au centre national du rugby à Marcoussis ce mardi. Ce vendredi, Oscar Jegou et Hugo Auradou ont été accusés de viol aggravé, accusé d’avoir violé une femme après le premier match du XV de France en Argentine, dans un hôtel de Mendoza, dans la nuit du 6 au 7 juillet.
« Le cadre prévoit qu’ils puissent sortir en groupe avec des joueurs un peu plus expérimentés, qui sont chargés de planifier les taxis et de faire revenir tout le monde en même temps, ce qui a été fait par Baptiste Serin », Le demi de mêlée de Toulon nommé capitaine pour cette tournée, a encore expliqué le président de la Fédération. « Il y a un certain nombre de joueurs qui ont décidé de ne pas sortir de la boîte. Ce n’est pas le personnel qui est responsable, Ce sont les joueurs qui ont décidé de sortir de la boîte », il a insisté.
Les deux hommes parlent de relations sexuelles « consenties » et nient toute violence. Ils ont été placés en garde à vue et leur demande d’assignation à résidence devrait prendre effet « au moins dix jours », selon le bureau du procureur de Mendoza vendredi.