Affaire Jégou-Auradou : les deux rugbymen quittent Mendoza pour la capitale Buenos Aires, ils ont récupéré leurs passeports mais restent interdits de sortie d’Argentine
Une demande de rejet a été déposée plus tôt dans la journée par leurs avocats.
Les deux rugbymen français inculpés de viol aggravé en Argentine depuis début juillet quitteront ce mardi 27 août après-midi Mendoza (ouest), où ils se trouvent depuis début juillet, pour la capitale Buenos Aires, ont indiqué leurs avocats.
Hugo Auradou et Oscar Jégou, qui ont récupéré leurs passeports mais restent interdits de sortie d’Argentine, devaient arriver cet après-midi à Buenos Aires, a indiqué à l’AFP l’un de leurs avocats, Rafael Cuneo Libarona.
Les deux rugbymen français inculpés de viol aggravé en Argentine depuis début juillet quitteront ce mardi Mendoza (ouest), où ils se trouvent depuis début juillet, pour la capitale Buenos Aires, ont indiqué leurs avocats. #AFP 1/2 pic.twitter.com/69YBCjeyvX
— Agence France-Presse (@afpfr) 27 août 2024
Leurs avocats ont déposé mardi une demande de non-lieu, et une audience est prévue vendredi, à laquelle les joueurs pourraient participer virtuellement si nécessaire. « La demande de non-lieu a été déposée, la décision appartient désormais aux tribunaux, et nous attendrons » les demandes du parquet, avant une décision ultérieure du juge, a déclaré German Hnatow, l’un des avocats des joueurs, aux journalistes au centre judiciaire de Mendoza (ouest).
Hugo Auradou et Oscar Jegou, tous deux âgés de 21 ans, sont accusés de viol collectif aggravé. Les faits se seraient déroulés dans la nuit du 6 au 7 juillet dans une chambre d’hôtel de Mendoza, à 1 000 km de Buenos Aires, où le XV de France venait de disputer un match test contre l’Argentine. La plaignante, qui avait rencontré les joueurs dans une boîte de nuit et suivi l’un d’eux jusqu’à l’hôtel, dit avoir été violée et agressée – une « violence terrible » selon son avocat. Les accusés reconnaissent avoir eu des relations sexuelles, mais affirment qu’elles étaient consenties, et nient toute violence.