Affaire Jegou – Auradou – Information Midi Olympique. Les deux internationaux français assignés à résidence
Ce mercredi, Rafael Cuneo Libarona, l’avocat d’Oscar Jegou et Hugo Auradou, s’est entretenu avec le juge en charge du dossier des deux internationaux français, incarcérés depuis jeudi dans un centre de détention provisoire de Mendoza. Il a été obtenu que les deux joueurs, accusés de viol aggravé, quittent le régime pénitentiaire dans les prochaines heures et soient placés en résidence surveillée dans une maison de Mendoza, louée par la FFR.
Il s’agit d’une avancée majeure dans L’affaire Jégou-AuradouLes deux joueurs, soupçonnés de « viol aggravé » et emprisonnés depuis jeudi dans un centre de détention de Mendoza, sortiront du régime pénitentiaire dans les prochaines heures. En effet, leur avocat Rafael Cuneo Libarona, figure de proue du barreau argentin, s’est réuni aujourd’hui avec le juge en charge du dossier et ledit magistrat a accédé aux souhaits de l’avocat, des joueurs et de leurs familles.
Il n’y a pas longtemps, Maître Cuneo Libarona confié par ailleurs sur Rugbyrama crainte pour l’intégrité physique des deux hommes, dans la prison de Mendoza, l’une des plus dangereuses au monde : « Je me bats pour que Mmes Jegou et Auradou soient détenues chez elles, avec un bracelet électronique. Ce sont deux jeunes de 20 ans, toujours présumés innocents, qui ne parlent pas espagnol, qui n’ont pas d’antécédents judiciaires et qui sont venus en Argentine pour représenter leur pays. Ils n’ont ni la volonté ni la possibilité de fuir. Nous avons également trouvé deux maisons à Mendoza qui pourraient éventuellement les accueillir, alors que l’enquête ne donne pas plus d’informations. ».
La maison a été louée par la FFR
En attendant que l’enquête livre ses derniers secrets et que le procès débute (on parle ici de neuf à quatorze mois d’attente pour les deux suspects), Oscar Jegou et Hugo Auradou seront donc assignés à résidence dans une maison de Mendoza, sous les précieux conseils de l’ancien pilier du Stade Français Rodrigo Roncero, par la FFR. Comme l’a suggéré Libarona samedi, il semblerait que les deux hommes devront ensuite porter un bracelet électronique jusqu’au jour du procès.
A noter enfin que l’avocate de la victime présumée, Natacha Romano, ne s’est pas opposée à ce que les deux rugbymen soient assignés à résidence : eux, sans passeport, ne peuvent de toute façon pas quitter le pays.