En marge du troisième et dernier test estival des Bleus face à l’Argentine, ce samedi 13 juillet, le président de la Fédération française de rugby, Florian Grill, s’est exprimé sur l’affaire qui secoue le sport français.
Pas dans le jeu. Avant le deuxième match des Bleus face aux Pumas à Buenos Aires ce samedi soir, Florian Grill a livré quelques éléments inédits de l’affaire au micro de Canal+ qui diffuse le match. Le président a d’abord évoqué une nouvelle fois « une semaine assez dramatique pour le rugby français ».
\ud83c\udf99\ufe0f »Nous avons vécu une semaine dramatique pour le rugby français. »
Florian Grill, président de la Fédération Française de Rugby, réagit au contexte chaotique entourant la tournée estivale du XV de France en Amérique du Sud.#ARGFRA pic.twitter.com/3Mk8MMogU5
— CANAL+ Rugby (@CanalplusRugby) 13 juillet 2024
Avant d’expliquer son rôle dans la gestion de ce dossier. « Il était important de laisser la plaignante s’exprimer, il était également important que les joueurs (Oscar Jegou et Hugo Auradou) puissent s’exprimer. On a essayé de prendre en charge ce dossier avec Jean-Marc Lhermet (vice-président), pour laisser les joueurs se concentrer sur le rugby. »
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Arrivé en Argentine lundi soir, Florian Grill s’est également exprimé sur les conditions de détention des deux joueurs. « Ils sont en garde à vue, ils n’ont pas pu plaider », a déclaré le président. « A ce jour, ils ne sont pas mélangés avec d’autres détenus. Je ne suis pas juge. Notre objectif est de créer les conditions pour que les joueurs soient dans un environnement digne. Nous respectons la justice, tout est prêt : maison, avocat en France et en Argentine. »
« Je ne veux pas de main tremblante »
Interrogé sur d’éventuelles carences de gestion, Florian Grill a tenu à rappeler les plans mis en place depuis sa prise de fonction. «Depuis notre arrivée, nous avons mis en place un ‘plan cocaïne et alcoolo-dépendance’ en lien avec la ligue», a-t-il rappelé. «Mais aussi un plan ‘anti-violence’. La discussion aura lieu, mais la situation actuelle est la plus urgente.»
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« Il y aura un avant et un après », conclut-il. « On prendra le temps d’en parler, je n’aurai pas la main tremblante. Je n’ai pas eu ça avec Melvyn Jaminet… »