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Affaire Jegou-Auradou : « Il ne l’a pas vue pleurer, se plaindre, avoir peur… » L’assistante de Fabien Galthié interrogée par la justice argentine

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Après plusieurs joueurs du XV de France, un membre du staff a été interrogé ce jeudi en tant que témoin. Patrick Arlettaz avait rencontré la plaignante juste après les faits présumés de viol collectif aggravé dont elle accuse les deux rugbymen.

L’enquête se poursuit. Libérés ce lundi par le parquet, mais toujours sous le coup d’une enquête, Oscar Jegou et Hugo Auradou ne peuvent pas quitter l’Argentine. En attendant, la justice poursuit son travail, et après avoir entendu Antoine Frisch, Giorgi Beria et Jean-Baptiste Gros, trois joueurs du XV de France, c’est un membre de l’encadrement qui a donné son témoignage selon les informations du Parisien.

Sélectionneur de l’équipe de France d’attaque depuis début 2024, Patrick Arlettaz a été entendu comme témoin par le parquet de Mendoza. Son témoignage était attendu puisque le Catalan s’était retrouvé dans l’ascenseur avec la femme accusant les deux rugbymen de viol collectif aggravé, le matin du 7 juillet, juste après les faits présumés.

Selon German Hnatow, l’avocat du Rochelais et palois, Patrick Arlettaz « n’a rien vu d’anormal » dans le comportement ou l’apparence de la plaignante. « Elle descendait du sixième étage et lui montait en ascenseur au deuxième étage. Il n’a vu aucune trace de coup, ne l’a pas vue pleurer, se plaindre ou avoir peur. Rien. Bien au contraire. Elle était normale, souriante. »

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« Un témoignage hors sujet »

Des déclarations qui ne correspondent en rien à celles de la plaignante, qui lors de son audition du 6 août, a déclaré avoir été « en état de choc » en sortant de l’Hôtel Diplomatique de Mendoza, dans le centre-ouest de l’Argentine.

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L’avocat a également déclaré que la femme de 39 ans avait salué le technicien lorsqu’il était entré dans l’ascenseur. « C’est un coach, donc quelqu’un qui fait attention aux détails, qui est très observateur, qui a une bonne mémoire », a-t-il précisé. Ils étaient côte à côte. Il a également précisé que personne dans la délégation française n’avait rien vu ou entendu pendant leur séjour à l’hôtel.

En réponse à l’audition de Patrick Arlettaz, l’avocat de la victime présumée, Mauricio Cardello, a estimé que « le témoignage n’apportait pas grand chose, il n’était pas pertinent, ils sont restés ensemble 15 secondes dans l’ascenseur ». Ce vendredi, les expertises psychologiques et psychiatriques initiées mardi sur la victime présumée vont se poursuivre.

Cammile Bussière

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