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Affaire Jegou-Auradou : « Il m’a brisée », révèlent les messages vocaux de la plaignante à sa meilleure amie

Des messages vocaux entre la plaignante dans l’affaire Jegou-Auradou et sa meilleure amie ont été révélés par la presse argentine, vendredi 9 août 2024. Ils remonteraient au lendemain du viol présumé.

Une histoire difficile à entendre. Un mois après le viol présumé d’une femme de 39 ans en Argentine par deux joueurs du XV de France, de nouveaux éléments ont été révélés par la presse sud-américaine.

Le Quotidien Argentin Clarin a notamment révélé le contenu de messages vocaux que la victime aurait envoyé à sa meilleure amie le lendemain des faits présumés.

Contacté par nos collègues de parisienles avocats de la victime ont confirmé que ces audios étaient bien ceux de la plaignante.

Messages à sa meilleure amie

On ne peut imaginer la suite de l’histoire en écoutant les premières secondes de l’enregistrement. Et pour cause, la plaignante commence par raconter sa soirée : « J’ai rencontré un joueur de rugby français. Un type très grand. Tellement beau, tellement beau. Je suis rentré à la maison à 9 heures. À 9 heures ! Quand je sors, j’en profite. Il m’a fait mourir de rire. Il m’a fait mourir de rire. »

Les débuts d’une nuit sans fin : « Il m’a attrapé la joue et m’a laissé des petits bleus sur le visage, sur la mâchoire, sur les fesses, des égratignures sur le dos. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point c’était une énorme petite bite. »

Une histoire effrayante

Le tableau s’assombrit rapidement. La victime raconte comment les deux joueurs l’auraient agressé dans cette chambre d’hôtel de Mendoza : « Le type m’a fait exploser. J’ai des marques sur le dos, sur la mâchoire. J’ai un œil au beurre noir, des bleus sur les seins, des marques sur les fesses. Il m’a fait exploser. J’ai un œil au beurre noir. »

Son récit décrit les coups et, plus largement, l’attitude violente qu’auraient eue les deux jeunes hommes, mêlée de commentaires sur le physique des rugbymen : « Le mec, super amoureux mais quand il a baisé… Une bite géante. Une énorme brune. Magnifique. Des yeux… Mais j’ai dû prendre un Diclofénac (anti-inflammatoire) parce qu’il m’a fait exploser. En plus, imagine avec mes dents, il me gifle comme ça… Ma mâchoire est couverte de bleus. »

Pour l’avocat du plaignant, cité par Le Parisienla diffusion de ces messages est préméditée. Elle dénonce une « manutention ». Pour elle, leur objectif est le « condamnation sociale » de son client. Sur 23 messages vocaux, seulement « quatre ou cinq » aurait été divulgué.

Les deux joueurs, qui confirment avoir eu des rapports sexuels avec la victime mais affirment qu’ils étaient consentis, ont été entendus par la justice jeudi. Leur avocat a déclaré qu’il pensait qu’ils seraient bientôt libérés. inculpé pour viol et violence.

Jeoffro René

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