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Affaire Jegou-Auradou : examen du non-lieu ajourné à Mendoza, plaidoiries reportées au 25 octobre

L’examen de la demande de non-lieu, autrement dit d’abandon de procédure, contre les rugbymen français Hugo Auradou et Oscar Jegou, accusés de viol en Argentine en juillet, a été renvoyé à une prochaine audience le 25 octobre, ont annoncé vendredi les avocats.

Lors d’une brève audience, les avocats du plaignant ont présenté des éléments complémentaires d’ordre médical, qui ont été « incorporée » Dans le dossier, l’avocate du plaignant, Natacha Romano, a expliqué aux médias. Les plaidoiries proprement dites en non-lieu ont été reportées au 25 octobre, ont confirmé les avocats des deux parties.

Les documents fournis par la défense portent sur une pathologie de la coagulation de la plaignante, élément très controversé du dossier, lié aux lésions observées après des relations sexuelles avec les joueurs.

Des arguments « rejetés » mais placés au dossier

La juge Eleonora Arenas, présidant l’audience de vendredi, « rejeté » Les arguments de l’accusation sur ces nouveaux éléments, a déclaré à l’AFP un porte-parole de la justice provinciale de Mendoza, Martin Ahumada. Or, selon M. Romano, ils figuraient bel et bien au dossier. En conséquence, l’audience de vendredi a été ajournée après un peu plus d’une heure, et « le vendredi 25, le non-lieu sera plaidé et il sera décidé s’il est accordé ou non »a ajouté le porte-parole de la justice provinciale, suggérant une décision le jour même. C’est ce que doutent plusieurs avocats, estimant que la juge pourrait se donner quelques jours supplémentaires pour une décision en délibéré.

L’un des avocats argentins des joueurs, Rafael Cuneo Libarona, a déploré vendredi devant les médias une nouvelle « stratagème » avocats pour retarder la procédure, tandis que« il était prévu de plaider aujourd’hui pour le licenciement des joueurs ».

Auradou et Jegou, 21 ans, sont inculpés depuis plus de trois mois pour viol collectif aggravé, survenu dans une chambre d’hôtel à Mendoza, où le XV de France venait de disputer un match contre l’Argentine. Ils soutiennent depuis le début que les relations sexuelles avec la plaignante, un Argentin de 39 ans rencontré dans une discothèque, étaient consensuelles et sans violence. Son avocat a au contraire dénoncé un viol avec « des violences terribles »un client « sauvagement battu ».

Jeoffro René

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