Accusé de viol aggravé sur une femme de 39 ansDans la nuit du 6 au 7 juillet 2024, dans une chambre d’hôtel de Mendoza (Argentine), les deux rugbymen du XV de France Hugo Auradou et Oscar Jegou sont libérés mais ne pourront pas quitter l’Argentine. La justice argentine a tranché ce lundi. Le parquet a estimé qu’à ce stade, LE « Les preuves suffisantes n’ont pas été recueillies » pour justifier le maintien en détention préventive de la troisième ligne du Stade Rochelais et de la deuxième ligne de la Section Paloise. Ils avaient été écroués après leur arrestation le 8 juillet, puis assignés à résidence le 17 à Mendoza.
À la fin de la première audition officielle des deux joueurs jeudi 8 aoûtl’avocat argentin du troisième ligne du Stade Rochelais et du deuxième ligne de la Section Paloise avait déposé une demande de mise en liberté. Me Rafael Cuneo Libarona s’était alors dit « confiant » dans leur communiqué, affirmant queun certain nombre d’éléments ont prouvé leur innocence et cela« aucun des témoignages versés au dossier ne permet d’incriminer les joueurs. » De son côté, l’avocate de la plaignante a assuré que les preuves contre les deux accusés étaient « fort ».
L’avocat argentin des deux rugbymen français a également précisé jeudi que la libération signifierait « le retour en France » joueurs, ce qui n’est donc pas le cas, et l’enquête continue. Depuis le début de cette affaireOscar Jégou et Hugo Auradou confirment une relation sexuelle avec la plaignante, mais assurent qu’elle était consentie et nie toute forme de violence. A l’inverse, la victime présumée explique qu’elle s’est rendue avec l’un des deux joueurs, rencontrés dans une boîte de nuit, dans sa chambre d’hôtel à Mendoza, et qu’elle y a été violée et agressée par les deux joueurs, qui sont revenus plus tard.
Oscar Jégou et Hugo Auradou ont été arrêtés le 8 juillet dans la capitale argentine Buenos Aires où le XV de France venait de disputer un match test contre l’Argentine. Les deux joueurs de 21 ans venaient d’obtenir leur première sélection nationale. Ils ont été transférés à Mendoza trois jours plus tard, et ont été accusé de viol aggravé le 12 juilletIls ont quitté le centre de détention le 17 juillet, après avoir ont obtenu leur placement en résidence surveilléeEn Argentine, les faits reprochés aux deux rugbymen français, viols aggravés car commis en groupe, sont passibles de la peine de mort. De 8 à 20 ans de prison.