Dans son autobiographie, « Libre », publiée ce jeudi 2 mai, Adriana Karembeu révèle avoir été victime d’une tentative de viol par « un célèbre réalisateur » dont elle ne dévoile pas l’identité.
Adriana Karembeu revient sur des événements marquants de sa vie dans son livre « Libre » (Leduc), disponible depuis jeudi. L’œuvre autobiographique évoque à la fois les moments les plus brillants de son existence, comme la naissance de sa fille, et les plus sombres. La mannequin, aujourd’hui âgée de 52 ans, revient notamment sur la tentative de viol qu’elle dit avoir subie en 2010 de la part d’un « célèbre réalisateur français ».
« Un jour, mon agent m’a demandé de rencontrer un réalisateur pour un projet. Je me rends seule chez lui pour le rendez-vous, je suis assez naïve pour ne pas me méfier car c’est l’après-midi. Je sonne à sa porte. Le réalisateur, qui a déjà plusieurs films à son actif, m’accueille avec le sourire, m’invite à entrer et à m’asseoir », a écrit Adriana Karembeu, qui à ce moment-là ne se doutait pas encore que l’homme allait bientôt se jeter littéralement sur elle.
« Après une brève discussion sur le scénario, il se lève et se rapproche de moi sur le canapé. Il pose la main sur son genou, puis se jette brusquement sur moi en m’embrassant violemment. Je sens sa salive sur mon visage et ma poitrine », explique-t-elle. Elle dit qu’elle ne doit son salut – avoir pu échapper in extremis aux griffes de son prédateur – qu’à son expérience. « J’ai trente-cinq ans et j’ai trouvé la force nécessaire pour repousser ce fameux prédateur et m’enfuir. Si j’avais eu vingt ans, je pense que j’aurais été plus profondément touchée », écrit-elle.
Attaquant sans scrupules
L’agent d’Adriana Karembeu a bien connu le réalisateur et lui a dit plus tard : « J’aurais dû vous prévenir, il est parfois borderline, sa réputation le précède. » Le réalisateur en question a par la suite eu à nouveau une attitude dégoûtante en sa présence, explique-t-elle, faisant comme si de rien n’était.
« J’ai revu avec Christian (Karembeu, son ex-mari, ndlr) ce réalisateur français franchissant bien plus tard le seuil d’un restaurant, se dirigeant vers notre table, faisant absolument comme si de rien n’était. Comme si de rien n’était. Il ose me saluer devant mon mari, avec son air obscène, alors qu’il a tenté de me violer si récemment », critique-t-elle, qualifiant la tentative de viol qu’elle a subie comme « l’une des expériences les plus traumatisantes de sa vie ».
