Nouvelles

Pour rivaliser avec la Chine, le Rafale F5 devra voler avec une gamme diversifiée de drones de combat

C’est une information que les passionnés d’aviation n’ont pas manqué. En août 2023, le site spécialisé Legendary Planes nous indiquait que le Rafale F5 était en cours de développement chez Dassault Aviation. Même si sa livraison à la Direction générale de l’armement (DGA) n’est pas prévue avant 2025, cet engin doté d’une optronique améliorée, d’un radar de pointe et de la capacité de voler avec des drones mobilisait déjà toutes les attentions. Aux mains de Thales, Safran et Dassault Aviation, il est en effet appelé à devenir le dernier joyau technologique des années 2030-2040.

Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, avait alors annoncé le développement d’un drone de combat dérivé du Neuron dans le but d’accompagner le F5. Une décision qui constitue l’un des temps forts de la loi de programmation militaire 2024-2030.

Le reste sous cette annonce


La nature prend son temps…
j’aime cette annonce !


La nature prend son temps…
j’aime cette annonce !

Ukraine – Russie : les avions militaires de la guerre

Mais est-ce suffisant ? Les simulations réalisées par le think tank américain Mitchell Institute, relayées samedi 16 mars par le site Meta-Défense, douchent les espoirs des plus enthousiastes. Les experts sont catégoriques : le Rafale F5 doit à tout prix être accompagné d’une panoplie de drones de combat pour rivaliser avec la Chine.

L’élément clé pour une domination aérienne efficace

Le drone de combat annoncé par Sébastien Lecornu, un engin aussi lourd que furtif, remplira le rôle d’ailier fidèle (un type de véhicule aérien de combat sans pilote qui intègre l’IA et qui est capable de collaborer avec la prochaine génération d’avions de combat habités) pour le Rafale. L’objectif est de doter les forces aériennes qui en seront équipées de capacités avancées en termes de suppression des défenses adverses, palliant ainsi une défaillance des avions de Dassault Aviation, analyse Meta-Défense dans son article.

Le reste sous cette annonce


La nature prend son temps…
j’aime cette annonce !

La France n’est pas le seul pays à avoir engagé une telle démarche. En effet, les États-Unis, l’Allemagne et la Grande-Bretagne se sont engagés dans des trajectoires similaires. Pour certains pays, l’objectif est de soutenir les futurs avions de combat des programmes NGAD et GCAP. D’autres visent à augmenter les performances du F-35 et du Typhoon. C’est fort de ce constat que le Mitchell Institute, souhaitant évaluer le rôle que pourraient jouer ces machines sur la scène internationale, a étudié le scénario taïwanais.

Tout en admettant que les drones sont capables de jouer un rôle décisif face au refus d’accès et à la supériorité numérique chinois, les experts estiment indispensable de disposer d’une large gamme de drones aux capacités complémentaires (en termes de coûts, de caractéristiques et de missions) pour mener une action militaire. guerre aérienne efficace.

Le reste sous cette annonce


La nature prend son temps…
j’aime cette annonce !


La nature prend son temps…
j’aime cette annonce !

Du drone low-cost au lourd appareil furtif

Dans le détail, les simulations américaines s’appuient sur une large gamme de drones, au sein de laquelle on retrouve des machines dont le coût ne dépasse pas deux millions de dollars l’unité. Utilisés pour saturer les défenses, ils peuvent être facilement sacrifiés.

Parallèlement, il existe des drones de combat furtifs lourds (plus de 40 millions de dollars l’unité), qui ont un potentiel plus important, ce qui les rend précieux (il vaut donc mieux ne pas les perdre), détaille le même site d’information spécialisé.

Enfin, les différentes simulations ont permis de comprendre que l’effet optimal, compte tenu des ressources élevées dont dispose l’Armée populaire de libération, serait obtenu lorsque le nombre d’appareils consommables serait élevé, tandis que les appareils à haute performance fonctionneraient de manière (presque) identique à celui des avions de combat pilotés.

Le reste sous cette annonce


La nature prend son temps…
j’aime cette annonce !

On comprend que les premiers joueront un rôle déterminant durant les premiers jours du conflit, notamment en éliminant les systèmes de refus d’accès, afin de préserver les ressources de l’état-major pour des actions d’exploitation ultérieures. Une fois cette phase franchie, des drones performants serviront d’appui précieux : lors de frappes contre les lignes logistiques ennemies, mais aussi en cas de missions d’appui au combat ou de supériorité aérienne.

Cet article a été initialement publié le 19 mars.

Eleon Lass

Eleanor - 28 years I have 5 years experience in journalism, and I care about news, celebrity news, technical news, as well as fashion, and was published in many international electronic magazines, and I live in Paris - France, and you can write to me: eleanor@newstoday.fr
Bouton retour en haut de la page