« Mode opératoire éprouvé » et « risque de réitération » : « Le violeur de Tinder » condamné à 18 ans de réclusion

Les mains posées sur le bord de la loge, Salim Berrada écoute, immobile, tandis que le président Thierry Fusina explique vendredi soir tard « les raisons qui ont guidé » le choix d’une peine « à la fois nécessaire et proportionnée à la gravité des faits et à l’ampleur des faits ». Le tribunal, explique la magistrate, a notamment retenu « l’addiction au sexe » établie par les experts de la personnalité. Elle a considéré « le caractère particulièrement élaboré, organisé » des crimes commis, qui répondaient « à une réalité avérée ». mode de fonctionnement » ainsi que « leur caractère sériel inquiétant », avec une « multiplication des faits dans un délai de plus en plus court, notamment en 2016 ».