Aussi connus sous le nom de E407, les carraghénanes sont des additifs ajoutés par l’industrie alimentaire.Cependant, ces polysaccharides naturels s’avèrent nocifs pour l’organisme.Des études ont affirmé que l’E407, qui n’est pas digestible, favorise le développement du cancer du côlon.
Dans la série des additifs alimentaires, les carraghénanes sont demandés. Également connus sous le nom de E407, les carraghénanes sont très souvent ajoutés aux produits par l’industrie alimentaire. Cependant, ces polysaccharides naturels, obtenus à partir d’algues marines rouges, s’avèrent nocifs pour l’organisme.
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Un additif alimentaire cancérigène ?
Les carraghénanes, dérivés d’algues rouges et transformés en différentes formes de sels, sont « très largement utilisés pour leurs propriétés viscosifiantes à faible concentration »Selon l’Académie nationale de pharmacie, ils sont censés donner une certaine texture et structure à un produit. Contrairement aux additifs alimentaires classiques et courants, comme l’acide citrique ou les amidons modifiés, ces glucides dits complexes (polysaccharides), incolores et indolores, ne sont ni absorbés ni correctement décomposés une fois dans l’intestin.
Comme l’explique l’association UFC – Que choisirune fraction de la chaîne polysaccharidique « peut être dégradé en chaînes de poids moléculaire plus faible ». C’est ce qu’on appelle alors des carraghénanes dégradés, qui pourraient être digérés plus facilement. Oui, mais voilà, diverses études ont par la suite établi et prouvé un lien entre ces carraghénanes dégradés et le développement du cancer du côlon. Ainsi, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) les a classés comme cancérigènes possibles.
Additifs autorisés, mais à petites doses
Cependant, des études récentes menées sur des rats ayant une flore intestinale proche de celle des humains ne vont pas dans le même sens et prouvent que l’E407 ingéré n’a pas d’impact sur le développement de cancers, quels qu’ils soient. Au vu des contradictions, les autorités européennes ont décidé d’autoriser la présence de carraghénanes dans les aliments, à hauteur de 5 % maximum. Leur utilisation est toutefois interdite dans certaines confiseries en raison du risque d’étouffement. En effet, la présence de carraghénanes peut être risquée, notamment dans les aliments très gélifiés, car ces derniers ont tendance à devenir plus solides.
