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Addiction aux réseaux sociaux : une étude de l’OMS met en garde contre l’usage excessif des écrans par les jeunes

De plus en plus d’adolescents européens développent un rapport problématique au numérique, « qui se caractérise par des symptômes similaires à ceux de la dépendance », L’Organisation mondiale de la santé (OMS) met en garde. Dans un rapport publié le 25 septembre, l’organisation onusienne souligne qu’en quatre ans, la part des jeunes utilisateurs devenus accros aux réseaux sociaux est passée de 7 à 11%.

Concernant les jeux vidéo, 12% des jeunes sont confrontés à une utilisation effrénée, qui se traduit par« incapacité à contrôler l’utilisation excessive, le sentiment de retrait et d’abandon d’autres activités au profit des médias sociaux et les conséquences négatives dans la vie quotidienne »précise l’OMS.

Des habitudes différentes selon le sexe

L’étude, basée sur une enquête réalisée en 2022 auprès de 280 000 jeunes âgés de 11, 13 et 15 ans dans 44 pays d’Europe, d’Asie centrale et du Canada, rapporte également que 34 % des jeunes sont des joueurs quotidiens, dont 22 % jouent au moins quatre heures par jour.

Les risques diffèrent selon le sexe. Les filles sont plus souvent accros aux réseaux sociaux que les garçons (13% contre 9%). En revanche, lorsqu’il s’agit de jeux vidéo, « Les différences entre les sexes en matière d’habitudes de jeu sont frappantes. Les garçons ont non seulement des taux plus élevés de jeu quotidien, mais sont également plus susceptibles de développer des habitudes de jeu problématiques. Cela souligne la nécessité d’interventions ciblées qui s’attaquent aux motivations et aux facteurs de risque spécifiques au sexe en matière de comportement de jeu. »souligne le Dr Claudia Marino, l’une des auteurs du rapport.

Formation au discernement

« Nous devons agir immédiatement et durablement pour aider les adolescents à mettre un terme à une utilisation potentiellement néfaste des réseaux sociaux, qui peut conduire à la dépression, au harcèlement, à l’anxiété et à de mauvais résultats scolaires. »a plaidé le directeur européen de l’OMS, Hans Kluge, dans un communiqué.

Tout en rappelant que les réseaux sociaux peuvent également avoir un effet bénéfique, notamment parce qu’ils offrent la possibilité de rester en contact avec ses amis et de créer des liens avec des jeunes qui partagent les mêmes intérêts, l’agence appelle les États à améliorer la formation des jeunes.

« Il est essentiel, martelé Dr Natasha Azzopardi-Muscat, membre du comité directeur de la branche européenne de l’organisation, « Nous devons prendre des mesures pour les protéger, afin qu’ils puissent naviguer en toute sécurité dans le paysage numérique et soient en mesure de faire des choix éclairés concernant leurs activités en ligne, en maximisant les avantages tout en minimisant les risques pour leur bien-être mental et social. »

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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