Acheter une voiture électrique en 2024, pas forcément une bonne idée
La part de marché des voitures électriques vendues en France a dépassé les 15 % ces derniers mois. Une nette accélération qui montre l’intérêt croissant pour ce type de motorisation. Toutefois, ces véhicules ne représentent toujours pas plus de 2 % du matériel roulant. Les raisons sont multiples : un délai de renouvellement long (en moyenne, les ménages gardent leur voiture plus de 11 ans), la faiblesse du marché de l’occasion, les prix élevés des biens neufs, les incertitudes sur l’autonomie réelle, le temps de recharge, la production d’électricité. , recyclage…
Au niveau européen, les immatriculations du diesel ont même dépassé celles des véhicules électriques en juillet dernier (respectivement 14,6 % et 13,6 % de part de marché). Il n’en reste pas moins que les pouvoirs publics ont décrété la fin progressive de l’énergie thermique avec une date fatidique, 2035, où l’interdiction de vente sera définitivement mise en œuvre. Faut-il désormais prendre les devants et passer à l’électrique ? Nous avons examiné tous les paramètres de décision en détail.