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Accusée de collusion avec le RN pour conserver son poste, Yaël Braun-Pivet dénonce une polémique « nauséabonde »

L’ancienne présidente de l’Assemblée nationale aurait conclu un « accord tacite » avec le parti d’extrême droite pour obtenir sa réélection, selon un article du « Figaro » publié vendredi soir, relayé notamment à gauche.

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Yaël Braun-Pivet, le 17 janvier 2024 à l'Assemblée nationale à Paris. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Yaël Braun-Pivet se défend. Selon un article de Figaro publié dans la soirée du vendredi 12 juillet, l’ancien président de l’Assemblée nationale aurait formé une « Compréhension tacite » avec le Rassemblement national pour obtenir sa réélection. « Cette tentative nauséabonde de nouvelle polémique n’a aucun sens »C’est ce qu’a déclaré son entourage à franceinfo samedi 13 juillet. Et d’ajouter : « Regardez les chiffres, il n’y a pas besoin des voix du RN pour qu’un candidat du bloc du centre recueille plus de voix que le NFP ou le RN lui-même. »

Le camp macroniste, fort d’un peu moins de 170 élus, pourrait en effet tenter de s’appuyer sur une partie de la soixantaine de députés de droite, afin de dépasser les autres blocs de gauche (environ 190 députés) ou le RN et ses alliés (143).

« Indignité et déshonneur »a écrit la députée LFI Clémence Guetté sur X, précisant que le titulaire du Perchoir « aurait déjà fait un pacte avec le RN, en échangeant leur soutien contre des positions ». « Un long naufrage moral et politique de la Macronie »a insisté celle dont le nom a été poussé par son camp pour incarner l’alliance de gauche à Matignon.

Cammile Bussière

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