Accusée d’avoir «pactisé avec le RN», Yaël Braun-Pivet dénonce une polémique «nauséabonde». Selon un article du Figaro publié vendredi soir, relayé notamment à gauche, Yaël Braun-Pivet aurait égalé une « Compréhension tacite » avec le Rassemblement national pour obtenir sa réélection à la présidence de l’Assemblée jeudi prochain. « Indignité et déshonneur »a écrit la députée LFI Clémence Guetté sur X, précisant que Yaël Braun-Pivet « aurait déjà fait un pacte avec le RN, en échangeant leur soutien contre des positions ».
Indignité et déshonneur.
La presse révèle que Yaël Braun-Pivet tente à tout prix de conserver son siège de présidente de l’Assemblée.
Elle a déjà conclu un pacte avec le RN, échangeant leur soutien contre des positions.
Un long naufrage moral et politique de la Macronie. pic.twitter.com/9hNRQLPEpt
— Clémence Guette (@Clemence_Guette) 13 juillet 2024
Pour l’entourage du président sortant de l’Assemblée, qui dénonce « La haine de LFI » contre lui, « Cette tentative nauséabonde de nouvelle polémique n’a aucun sens ». « Il n’est pas nécessaire d’avoir les voix du RN pour qu’un candidat du bloc central recueille plus de voix que le Nouveau Front Populaire ou le RN lui-même.Le camp macroniste, fort d’un peu moins de 170 élus, pourrait en effet tenter de s’appuyer sur une partie de la soixantaine de députés de droite, afin de devancer les autres blocs de gauche (environ 190 députés) ou le RN et ses alliés (143).
Les députés Verts, Insoumis et socialistes ont exprimé cette semaine leur volonté d’empêcher le RN d’accéder à des postes stratégiques à l’Assemblée nationale. Une ligne que Yaël Braun-Pivet ne défend pas : cette dernière a rappelé vendredi lors d’une réunion à l’Elysée sa position qui veut que « tous les partis sont représentés » dans des postes clés, enregistrement « dans une logique institutionnelle »selon un participant à cette réunion.