Accusé par plusieurs femmes, le chanteur de Rammstein nie tout abus sexuel

Le chanteur du groupe de métal allemand Rammstein, Till Lindemann, accusé par plusieurs femmes d’agressions sexuelles après des concerts, dément fermement ces accusations, ont indiqué jeudi ses avocats dans un communiqué.
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« Sur les réseaux sociaux, notamment Instagram, Twitter et YouTube, de graves accusations ont été portées par diverses femmes contre notre cliente », écrivent les avocats berlinois Simon Bergmann et Christian Schertz.
« Il a ainsi été affirmé à plusieurs reprises que des femmes étaient droguées au GHB ou à l’alcool lors des concerts de Rammstein, afin de permettre à notre client d’accomplir des actes sexuels sur elles », ajoutent-elles.
« Ces accusations sont invariablement fausses », assurent les avocats. « Nous allons immédiatement intenter une action en justice pour toutes ces allégations », menacent-ils.
L’affaire a débuté fin mai avec le témoignage d’une Irlandaise de 24 ans accusant le chanteur et parolier du groupe de l’avoir droguée et agressée sexuellement après un concert le même mois en Lituanie.
Ce témoignage a libéré les propos d’autres jeunes femmes, décrivant toutes plus ou moins le même scénario.
Les groupies auraient été repérées aux premiers rangs des concerts, filmées ou photographiées pour que Lindemann puisse faire son choix, avant pour certaines d’entre elles d’être invitées en coulisses pour des soirées. Certains auraient alors été drogués avant d’être agressés par le chanteur de 60 ans.
Plusieurs salles de concert, à Munich et Berlin notamment, où le groupe allemand doit se produire, en pleine tournée européenne, ont renoncé à installer l’espace juste devant la scène (« Row Zero ») dans lequel le chanteur aurait repéré les jeunes femmes.
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