Un décret réalisé par la préfecture de la police et prenant effet le 21 mars entraînera la fermeture de la nuit de ces marques dont l’activité nuit à la tranquillité des résidents et provoque des perturbations de l’ordre public.
Leurs vitrines colorées sont les dernières à briller au coucher du soleil. Cependant, ils seront bientôt contraints de tirer le rideau à partir de 22 heures, comme l’indique un décret publié ce lundi par la préfecture de la police de Bouches-du-Rhône.
Le décret signé par son préfet Pierre-Edouard Colliex fournit en effet que tous les magasins « Ventes au détail de biens de consommation actuels » Et situé dans une zone qui comprend en particulier l’ancien port, la gare de Saint-Charles ou la plaine devra nécessairement fermer tous les jours de la semaine entre 22 heures et 6 heures du matin, tout délinquant est exposé à une composante des sanctions pénales ou administratives et procédures.
Une interdiction qui prendra officiellement effet le 21 mars pendant un mois, comme le préfet de la police l’avait annoncé au Figaro En décembre dernier. Dans le viseur du haut responsable et de son administration: un certain nombre de marques « Dont l’activité maintient et favorise la présence permanente de personnes, des rassemblements nocturnes qui dérangent le reste des habitants »Spécifie la préfecture de la police qui, pour justifier le périmètre de son décret, est basée sur les nombreuses plaintes de résidents et d’associations de district.
Extorsion et blanchiment d’argent
La vente d’alcool, de tabac ou même d’oxyde d’azote – dont l’utilisation est détournée à des fins récréatives – inquiète également les autorités qui spécifient que « Toutes ces attaques contre la tranquillité publique et les troubles de l’ordre public sont particulièrement manifestes à partir de 22 heures ». « La police, à la fois municipale et nationale, note régulièrement des troubles de l’ordre public dans le cadre de l’ouverture tardive de ces établissements »présente le décret.
Surtout, ces fournitures générales sont progressivement devenus des cibles faciles pour les voleurs et autres criminels spécialisés dans l’extorsion en série. Un phénomène suivi de près par la gestion interministérielle de la police nationale et sa division du crime spécialisé et organisé (DCOS, ex-PJ) chargé d’enquêter sur une impressionnante série de vols à main armée à la fin du cœur de l’activité de ces magasins de nuit, dont l’occupation n’est pas seulement un commerce de détail mais aussi pour le blanchiment d’argent de divers trafic.