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Accusé d’avoir utilisé leurs cinq enfants noirs adoptés « comme esclaves », un riche couple américain est jugé

Des actes innommables. Un couple de Virginie-Occidentale est accusé de négligence envers leurs enfants après avoir prétendument forcé leurs enfants noirs adoptés à travailler comme « esclaves » et les avoir enfermés dans un hangar.

Donald Ray Lantz, 63 ans, et Jeanne Kay Whitefeather, 62 ans, ont plaidé non coupables mardi 25 juin devant le tribunal du comté de Kanawha à une douzaine d’accusations. Les accusations incluent la traite d’enfants mineurs, l’utilisation d’enfants mineurs dans le cadre du travail forcé et la négligence envers les enfants créant un risque de blessures corporelles graves ou causant la mort. mort, rapporte Metro News West Virginia.

Ils font également face à des allégations de violations des droits humains, ciblant spécifiquement les enfants noirs en les forçant à travailler en raison de leur race, selon les médias locaux. Le juge du comté de Kanawha a déclaré que les cinq enfants, âgés de 16, 14, 11, 9 et 6 ans, étaient « essentiellement utilisés comme esclaves ».

Le couple a été arrêté une première fois en octobre 2023 après qu’un contrôle social ait permis de découvrir deux des cinq enfants adoptés du couple enfermés dans un hangar, dans des conditions inhumaines. Selon la mère, les enfants n’ont pas été enfermés contre leur gré dans ce mini-hangar délabré qu’elle qualifie de « club-house pour adolescents ».

Travailler sur les terres agricoles du couple

Or, à l’intérieur, les deux adolescents de 14 et 16 ans ont été privés d’eau courante, de nourriture, de vêtements propres et ont été contraints de dormir à même le sol en béton, selon le rapport de police initialement consulté par le Daily Mail. Lors de cette visite surprise, une fillette de neuf ans a été retrouvée enfermée dans un grenier à l’intérieur de la maison principale avant que le père ne rentre à la maison avec un garçon de 11 ans et plus tard la mère ne revienne avec un enfant de six ans.

Selon des documents judiciaires, des voisins ont rapporté que les enfants avaient été forcés de travailler sur les terres agricoles du couple et n’étaient pas autorisés à entrer dans la maison principale. L’une d’entre elles, Stacy Miller, qui a appelé les services sociaux, a déclaré avoir vu les enfants dans la cour, « la tête baissée et obligés de se tenir debout en ligne droite » pour effectuer ce qu’elle considère comme un « travail manuel forcé ».

Avec cette douzaine de nouvelles accusations, leur caution a été fixée à 500 000 dollars chacun (plus de 450 000 euros), contre 200 000 dollars auparavant. En prison depuis plusieurs mois, le couple devra comparaître de nouveau devant le tribunal le 9 septembre.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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