La préfecture a agi la fermeture administrative de la place pendant deux mois cette semaine. Les parents avaient accusé la création d’avoir servi de l’alcool pour leur fille de 12 ans. Le patron de l’établissement nie.
C’est un coup dur pour le barre de bar Le Carré très apprécié par le Dignois, qui doit fermer ses portes pendant deux mois. L’établissement a été accusé par les parents d’une fille de 12 ans pour lui avoir servi de l’alcool. La phrase de la préfecture est tombée à la mi-février: la place devra fermer pendant deux mois.
Une sanction qu’Olivier Trouche, le patron, ne digère pas: « Nous n’avons jamais vu cette jeune fille. Elle a été retrouvée ivre sur un banc près de notre établissement à 2 h 50 il y a deux semaines, tandis que ce jour, nous avions fermé à 2 ans suis « .
Il spécifie de BFM Dici après avoir vérifié les caméras de surveillance. « Elle n’était pas avec nous », dit-il. « En tout cas, nous vérifions les entrées, nous n’apporterons jamais un enfant. Je ne comprends pas. »
Le patron nie en bloc
Une accusation qui est d’autant plus indigne du manager, depuis, depuis août 2024, il a intensifié les contrôles. « Pendant des mois, à Digne, c’était de la terreur avec les voyous qui ont caché les magasins. Nous étions tous conscients. Nous avons décidé d’être très prudent, car nous accueillons de nombreux jeunes.
Et pour ajouter: « Depuis août, chaque week-end, je suis à la porte du bar, pour surveiller et embrasser les jeunes. Nous interdisons les bouchons, les sacs, les capuchons. Nous sommes vigilants. »
Pour Olivier Trouche et son partenaire, qui a publié un long message d’indignation sur les réseaux sociaux, c’est une injustice. « On me dit que j’ai laissé une fille de 12 ans dans mon parking. Vous réalisez-vous? Moi qui suis le père d’une fille de 11 ans? »
« Vous devez être fou pour vendre un verre de vodka à un enfant », poursuit Olivier Trouche, en colère.
« Je serai obligé de rejeter »
D’autant plus que cette fermeture n’est pas sans conséquences. « Nous avons 26 employés, nous faisons 120 couvertures tous les jours et 30 kilos de café par semaine. Imaginez-vous la perte? » Déplore le boss.
En moyenne, l’établissement enregistre 120 000 euros en chiffre d’affaires par mois et paie 40 000 euros d’accusations. « Les conséquences d’une fermeture de deux mois sont lourdes. Je ne pourrai pas payer mes employés, je serai obligé de tirer. Je ne sais même pas comment. »
En octobre dernier, la place avait vu une bagarre entre Sisterona et Dignois Rugby dans son parking. Le 10 mars 2024, la préfecture a également fermé l’établissement pendant un mois après un combat au couteau.
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