Accusé d'avoir provoqué le suicide d'une jeune fille de 12 ans, prédateur qui ciblait des filles du monde entier, condamné à la prison à vie
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Accusé d’avoir provoqué le suicide d’une jeune fille de 12 ans, prédateur qui ciblait des filles du monde entier, condamné à la prison à vie

Accusé d’avoir provoqué le suicide d’une jeune fille de 12 ans, prédateur qui ciblait des filles du monde entier, condamné à la prison à vie

l’essentiel
Alexander McCartney, un Nord-Irlandais de 26 ans, a été condamné vendredi à la prison à vie à Belfast. Il s’agit de la première condamnation pour homicide au Royaume-Uni alors que la victime résidait dans un pays étranger. Cette dernière s’est suicidée en mai dernier après que l’accusé lui ait demandé d’impliquer sa petite sœur dans des actes sexuels. Le père de la victime s’est également donné la mort, peu après le décès de sa fille.

Il a fait 70 victimes au total, toutes mineures. Un prédateur sexuel en ligne a été condamné vendredi 25 octobre à la prison à vie à Belfast (Irlande du Nord). Il était accusé d’avoir provoqué le suicide d’une jeune Américaine de 12 ans, à distance. Une première au Royaume-Uni.

Alexander McCartney, 26 ans, a reconnu 185 accusations portées contre lui. Il est devenu vendredi « la première personne au Royaume-Uni à être reconnue coupable d’homicide alors que sa victime résidait dans une juridiction étrangère », a déclaré aux médias Eamonn Corrigan, un responsable de la police nord-irlandaise. Cet ancien étudiant en informatique s’est fait passer pour un adolescent pour contacter des filles du monde entier sur Snapchat, avant de les faire chanter.

Un « prédateur d’enfants dégoûtant »

Cimarron Thomas, 12 ans, originaire de Virginie-Occidentale aux États-Unis, s’est suicidée en mai 2018 pour éviter d’avoir à se plier aux exigences d’Alexander McCartney lui demandant d’impliquer sa jeune sœur dans des actes sexuels. 18 mois plus tard, son père Ben Thomas s’est également suicidé.

Le chef de la police nord-irlandaise a dénoncé un « dégoûtant prédateur d’enfants » qui a commis des délits à « échelle industrielle », faisant des victimes aux États-Unis, en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Alexander McCartney avait plaidé coupable d’homicide et de dizaines d’autres infractions. Sa peine de prison à vie est assortie d’une peine de sûreté de 20 ans. Il a reconnu avoir fait chanter, fabriqué et distribué des « images indécentes » et incité des enfants à se livrer à des actes sexuels, depuis la chambre de sa maison familiale à Newry, en Irlande du Nord.

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