Un tribunal militaire russe a condamné jeudi à 25 ans de prison un homme accusé d’avoir incendié des infrastructures ferroviaires et d’avoir rejoint un groupe pro-Kiev, une peine particulièrement lourde dans un contexte de répression effrénée. Dans un communiqué, le bureau du procureur de Moscou a déclaré que Vladimir Malina, un barman de 36 ans, avait été reconnu coupable de 10 des accusations les plus graves du Code pénal, notamment « terrorisme », « haute trahison » Et « sabotage ».
Selon cette source, l’accusé aurait incendié une armoire électrique ferroviaire en avril 2023, puis tenté d’incendier d’autres personnes et un commissariat, avant d’être interpellé en juin de la même année. Le parquet a assuré qu’il avait rejoint le groupe «Légion Liberté de Russie»une unité prétendant être composée de combattants russes anti-Kremlin et classée comme organisation « terroriste » en Russie. Il avait un « superviseur » qui lui a donné des instructions, a ajouté le parquet, sans plus de précisions. L’accusé a déclaré, après son arrestation, avoir agi de sa propre initiative, selon la chaîne russe Telegram Baza, proche de la police. Selon le site Mediazona, spécialisé dans la surveillance des répressions et déclaré en Russie « agent étranger »Vladimir Malina a été accusé pour la première fois de « sabotage »puis, pendant sa détention, « terrorisme » Et « haute trahison ».
Les services de sécurité russes arrêtent régulièrement des personnes accusées d’avoir attaqué ou tenté d’attaquer des centres administratifs, des infrastructures ou des bureaux de recrutement militaire. De lourdes peines de prison, dépassant souvent dix ans d’emprisonnement, ont été prononcées, mais pour l’instant elles dépassent rarement 20 ans d’emprisonnement. Lundi, un tribunal militaire russe a condamné à 25 ans de prison un homme, Ilia Baburin, accusé d’avoir été recruté par l’unité militaire ukrainienne Azov, désignée « terroriste » en Russie, pour incendier un bureau de recrutement militaire. Ilia Baburin a nié avoir agi pour Azov, affirmé n’avoir rien brûlé, avoir subi des pressions en détention pour collaborer avec les autorités, tout en dénonçant les accusations. « délirant ».