MICHEL EULER / AFP
CONTREPOINT – Alors qu’il reste trois ans pour agir, le fait que le débat soit déjà dominé par la préparation de l’ère post-Macron n’est pas bon signe.
Un petit message de l’intéressé et de nombreux tweets des ministres, mais pas de festivités. Entre la réception du président chinois à Paris et l’arrivée de la flamme olympique à Marseille, il restait à peine la place pour célébrer le septième anniversaire de l’entrée d’Emmanuel Macron à l’Élysée. Et sans doute peu d’envie de faire la fête alors que les perspectives électorales de la majorité ne sont guère flamboyantes. Que reste-t-il du macronisme conquérant et heureux des origines ?
Mais en soi, le cap des sept ans constitue une réussite. Hormis de Gaulle, aucun président de la République n’a détenu aussi longtemps d’affilée la réalité du pouvoir exécutif – Mitterrand et Chirac avaient toléré la cohabitation. Pour un quadragénaire qui avait tenu à « transformer » la France, le long terme était censé être un atout. En termes d’actions menées et de projets ouverts, les résultats sont impressionnants, mais la révolution proclamée reste inachevée, voire abandonnée au profit…
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