Accès aux voies réservées, bonus olympique… Les chauffeurs VTC veulent faire monter la pression avant les JO

« Si nous ne sommes pas écoutés, nous nous préparons à un mouvement de mobilisation très dur. » A 50 jours des Jeux olympiques, les chauffeurs de VTC font monter la pression. Force ouvrière INV, devenu le premier syndicat VTC de France lors des récentes élections professionnelles, a été reçu ce mardi en fin d’après-midi au ministère des Transports, pour faire entendre les revendications des chauffeurs pour les Jeux.

«On demande à pouvoir travailler dans de bonnes conditions», affirme Brahim Ben Ali, secrétaire général de FO INV. Dans le viseur des conducteurs, les voies réservées olympiques, soit les 185 km de routes, comme l’A1, l’A13 ou le périphérique, qui seront réservées pendant les Jeux au transport des athlètes et des véhicules autorisés, dont les taxis. Mais pas les VTC.

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« Prime JO »

La réunion de ce mardi sera aussi l’occasion pour le syndicat de réclamer une « prime olympique », à l’instar de celles accordées dans d’autres secteurs mobilisés lors des Jeux (police, SNCF, RATP…). « Tout le monde a eu une augmentation pour les JO, sauf nous », déplore Brahim Ben Ali. Dernière réclamation, « nettoyer les bases de données des pilotes »pour les purger des « faux chauffeurs », qui opèrent avec de faux permis.

Pour le représentant syndical, « le gouvernement a peur d’un autre mouvement social ». A l’image de la mobilisation de décembre 2023, lors de laquelle des milliers de chauffeurs de VTC ont mené une opération escargot sur le périphérique parisien, notamment pour dénoncer leur exclusion des voies réservées olympiques. Ou encore celle qui a eu lieu en janvier et qui a réuni plusieurs centaines de pilotes. Du côté du ministère des Transports, on se contente d’affirmer que nous « échange régulièrement avec les représentants des chauffeurs VTC ».