Julien de Rosa / AFP
À Washington, Macron (ici avec Trump et Zelensky en décembre 2024) a des armes pour aimer Trump?
Politique – À la recherche de l’allié perdu? Emmanuel Macron fait une visite expresse aux États-Unis le lundi 24 février pour visiter son homologue Donald Trump à Washington. Une réunion cruciale à un moment où l’administration américaine est tentée de négocier la fin de la guerre en Ukraine en discutant exclusivement et avec gentillesse, avec Vladimir Poutine.
Le président français traverse les trois ans de l’Atlantique au lendemain du déclenchement des hostilités, avec plusieurs idées à l’esprit. Tout d’abord, ramenez les Européens au jeu face aux marches de deux Russo-Américains qui s’installent. Ensuite, réaffirmez le poids de l’ancien continent dans le processus qui doit conduire à la paix. Et enfin demander des clarifications du locataire de la Maison Blanche sur sa future stratégie géopolitique. Une stratégie difficile à lire depuis le retour du milliardaire aux affaires, et en particulier ses mots très durs en ce qui concerne Volodymyr Zelensky.
En résumé, « Je vais aller dire: la sécurité des Français et des Européens est important »a expliqué le président de la République le samedi 22 février au Salon agricole de Paris. La Russie est « Surrarme » Et « Continuez à sortir »Il a insisté. Donc, pour être entendu et convaincre Donald Trump, le chef de l’État français espère pouvoir jouer plusieurs cartes.
Personnel, tout d’abord. Emmanuel Macron revendique un lien très spécial avec l’hôte de la Maison Blanche. Dans son entourage, nous évoquons » Une relation unique a été forgée du 1er terme du président Trump. »» « » Le président de la République est désormais l’un des rares chefs d’État et de gouvernement au monde à découvrir le premier mandat et a travaillé en étroite collaboration Avec son homologue à cette occasion, les conseillers d’Elysée ont toujours assuré cette réunion.
Un aspect trouvé dans la bouche d’Emmanuel Macron lorsqu’il esquisse le dialogue qu’il pourrait avoir avec Donald Trump. « » Je lui dirai: «En gros, vous ne pouvez pas être faible contre le président Poutine. Ce n’est pas vous, ce n’est pas votre marque, ce n’est pas votre intérêt. Comment alors être crédible devant la Chine si vous êtes faible contre Poutine? « , Il a ainsi détaillé jeudi soir sur les réseaux sociaux lors d’une série de questions-réponses avec les utilisateurs d’Internet.
« » Ce ton est comme la relation entre les deux présidents. Une relation de proximité et de franchise »Dimanche, le chef de la diplomatie française de Jean-No-No. Mais les souvenirs de ça » bromance Seront-ils suffisants pour convaincre Donald Trump de changer le pied? Ou, au moins, pour adoucir votre position vis-à-vis des Européens?
En fait, les deux hommes, qui avaient cassé les codes, chacun à leur manière, pour atteindre les affaires en 2017, ont d’abord établi une relation particulière, entre la séduction et l’équilibre des pouvoirs, avec des poignées de main viriles. Mais cela n’a pas vraiment porté ses fruits lors du premier mandat du milliardaire: le Français n’avait pas empêché le retrait américain des accords de Paris sur le climat ou que sur le nucléaire iranien. Familier comme, Donald Trump n’a pas manqué de le décocher des pointes, respirant toujours en octobre 2024, lors d’une réunion électorale, à avoir été plié dans un » guerre « tâches de douane.
Depuis lors, le président français a pris la même méthode. Comme en 2017, Emmanuel Macron a reçu brillamment Donald Trump, qui vient d’être réélu, à l’occasion de la réouverture de la cathédrale de Notre-Dame le 7 décembre, et a depuis régulièrement au téléphone. Mais cette proximité apparente – certains parlerait de flatterie – n’est pas la seule carte dans le tour du locataire de l’élysée.
Le Français arrive également à Washington avec le soutien tacite d’une grande partie des Européens, même si ces derniers restent divisés sur l’envoi de troupes pour garantir la paix future en Ukraine et même si le front pro-Trump est fait plus en émouvant dans l’UE, de l’UE La Giorgia italienne meloni au viktor hongrois Orbán.
« Nous avons fait du bilan » avec Le président français et Premier ministre britannique Keir Starmer ce week-end concernant « Leurs contacts » Avec les États-Unis, a déclaré dimanche Ursula Von Der Leyen, avant le départ d’Emmanuel Macron. Le président a donc l’intention de prendre son homologue sur les dépenses militaires dans la parole en martelant la volonté des Européens de renforcer leur défense commune. Dans ce contexte, l’ancien continent a un actif à affirmer: la possibilité d’envoyer des troupes au sol en Ukraine pour garantir les garanties de sécurité après la signature d’un cessez-le-feu, que Donald Trump préfère bien voir.
Malgré cela, la salle pour la manœuvre d’Emmanuel Macron – et le British Keir Starmer qui le suivra plus tard dans la semaine – restent réduits. Quelques heures avant de recevoir son homologue français, le président américain n’a pas manqué d’accuser les Européens de ne pas avoir « Rien fait » Pour mettre fin à la guerre. Un pic, deux jours après la qualification de Volodymyr Zelensky comme » Dictateur sans élection « , Qui montre toute la complexité de la tâche qui attend le président français.
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