[À VOIR] Ses prouesses sur une roue font tourner les têtes au Québec
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Un Québécois qui fait tourner les têtes dans les rues de la ville avec ses prouesses sur son monocycle est même devenu une vedette sur les réseaux sociaux avec ses vidéos qui cumulent des millions de vues.
Bien installé dans sa roue, Hugues Filiault ne laisse personne indifférent sur son passage. En ce début d’après-midi ensoleillé à la place Jean-Béliveau, le monocycliste a attiré l’attention, quelques instants avant de rencontrer Le journal.
Son véhicule à une roue n’est pas encore bien connu du grand public, mais il est assurément sur TikTok, où certaines de ses vidéos ont été vues par des millions de personnes. Un peu malgré lui, il est devenu une « star » du monocycle électrique au Québec. Sur le populaire réseau social, il compte près de 200 000 abonnés.
« Au début, j’étais un peu gêné. Je ne suis pas le genre de gars qui se filme. Je ne suis pas de cette génération. Mais depuis quelque temps, je ne sors plus sans ma caméra », raconte l’homme de 40 ans, qui avait d’abord reçu le parrainage d’un magasin montréalais pour filmer ses faits d’armes.
Aux abords de Château-Frontenac, dans les parcs de la ville et sur les boulevards achalandés, tous les terrains de jeux sont bons pour exercer sa passion. Il collectionne les sauts et les descentes d’escaliers. « Sur mon volant, je me sens libre. C’est un sentiment indescriptible. Quand je roule, c’est pour m’amuser, m’évader », s’enthousiasme-t-il.
Photo Stevens LeBlanc
Hugues Filiault, 40 ans, est immédiatement tombé amoureux du monocycle la première fois qu’il en a vu un, en 2020. Il en a maintenant sept à la maison.
Une façon de vivre
Pour la famille d’Hugues Filiault, le monocycle électrique est même devenu un mode de vie. Sa femme est également fan. Le couple n’hésite pas à « prendre le volant pour aller déjeuner à Donnacona et revenir à Québec ».
C’est en 2020 qu’Hugues Filiault découvre ce moyen de transport après avoir croisé un monocycle en pleine rue. Le coup de foudre a été immédiat. Il s’en est rapidement procuré un et en a acheté d’autres au fil du temps. À la maison, il possède désormais sept monocycles.
Il utilise ses machines à une roue pour se rendre au travail et même faire des courses. « C’est économique. Je peux faire 100 kilomètres et ça me coûtera 15 centimes d’électricité. Et c’est écologique », ajoute-t-il.
Un rôle d’ambassadeur
Hugues Filiault sait très bien qu’il n’y a qu’une poignée d’amateurs de pilotage de monocycle au Québec. C’est donc un point d’honneur de jouer le rôle « d’ambassadeur de [son] sport ».
S’il pousse parfois la note lors de certaines cascades, il veille à le faire dans des endroits libres et qui ne risquent pas de déranger les gens. « J’ai encore une part de responsabilité […] Les gens me suivent. Les jeunes me regardent. Si je commence à marcher sans casque tout le temps et à donner le mauvais exemple, je n’aide pas mon sport. »
Le monocycliste indique qu’il n’est pas inquiété par les policiers, qui sont surtout curieux d’en savoir plus lorsqu’ils le croisent dans la rue. «Ils me reconnaissent de TikTok. Ils veulent savoir ce que c’est. Et je suis heureux de leur expliquer.
Les policiers peuvent délivrer un constat d’infraction aux amateurs de monocycle puisque ce mode de transport n’est pas « encore légalement un véhicule dispensé d’immatriculation ».
Photo Stevens LeBlanc
Très à l’aise sur son gyroroue, Hugues Filiault manœuvre facilement dans les rues de Québec. À la place Jean-Béliveau, le monocycliste a fait tourner les têtes lors de ses déplacements.
Projet pilote
La SAAQ a lancé un projet pilote en août 2018 pour étudier les trottinettes électriques. Initialement prévu pour une durée de trois ans, le projet pilote a été prolongé jusqu’en septembre 2023.
Le ministère des Transports du Québec réfléchit aussi à des appareils comme le monocycle.
Hugues Filiault a hâte de voir quelle réglementation régira la pratique de son sport. Il espère également que ce ne sera pas trop contraignant pour les utilisateurs. « Ce mode de transport, c’est un peu l’avenir. Nous espérons qu’il n’y aura pas trop de barrières pour ceux qui veulent le faire.
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