à Varsovie, manifestation contre la politique climatique de l’Union européenne
Sur France Inter, Léon Deffontaines défend l’énergie nucléaire, « l’énergie du futur, l’écologie du futur »
Invité de France Inter à 6h20, la tête de liste du Parti communiste français (PCF) aux élections européennes, Léon Deffontaines, a défendu l’énergie nucléaire, estimant qu’elle était « l’énergie du futur, l’écologie du futur ». « Les militants antinucléaires sont les écologistes du passé », il a dit encoreappelant à l’enfouissement des déchets nucléaires. « Les décès liés au réchauffement climatique sont colossaux, alors qu’aujourd’hui il n’y a aucun décès lié aux déchets nucléaires. » M. Deffontaines a également affirmé qu’il fallait « développer massivement » les énergies renouvelables, considérant toutefois que « L’énergie propre, l’énergie parfaite n’existe pas ».
Le candidat communiste souhaite également remettre le « question sociale » au cœur des préoccupations politiques, qualifiant Jordan Bardella (Rassemblement national, RN) de « falsificateur de la question sociale ». Selon lui, qui considère que M. Bardella était « économiser » par les autres candidats français, le RN a « le même projet économique et social qu’Emmanuel Macron, avec en plus la xénophobie ». « Je l’ai invité à débattre, il ne m’a pas encore répondu ; s’il n’en a pas le courage, qu’il envoie ses porte-parole. » a-t-il encore abordé, en référence aux premiers débats auxquels M. Bardella n’a pas participé, en envoyant à sa place des membres de sa liste.
La liste communiste, conduite par M. Deffontaines, est créditée de 2,5% des intentions de vote, selon la dernière vague de notre enquête électorale. Rien n’est perdu, selon M. Deffontaines, qui explique que sa liste peut encore obtenir plus de 5% – minimum pour envoyer des députés au Parlement européen – car, « pour l’instant, il y a un désenchantement chez les Français pour cette campagne ». « Mon objectif est que les quatre listes de gauche dépassent les 5 % pour élire cinq députés de plus pour la gauche, cinq députés de moins pour la droite et l’extrême droite. »