Après avoir reçu mercredi les documents attendus, la DNCCG a décidé de convoquer à nouveau les dirigeants du Limoges CSP avant d’engager officiellement le club chez Betclic Elite pour la saison prochaine. Patrick Hianasy, président de la DNCCG, fait le point sur la situation.
Il était écrit que le feuilleton de la saison 2023/2024 du Limoges CSP ne se terminerait pas sans un énième rebondissement. Après avoir reçu, dans les délais, les documents réglementaires du club de Limougeaud, la DNCCG a décidé de convoquer les dirigeants pour s’expliquer sur le plan de sauvetage déposé ce mercredi 15 mai.
Le club devra entre autres présenter le bilan de la saison écoulée et sa stratégie économique pour l’année à venir, notamment sur l’augmentation de capital à réaliser avant le 30 juin 2024, à hauteur de 1,2 million d’euros.
Lionel Peluhet se rendra également à Paris pour être auditionné. Il doit alors présenter « son projet économique et sportif, à court, moyen et long terme » comme indiqué dans le communiqué de la LNB.
Patrick Hianasy, président de la DNCCG, précise :« J’ai le sentiment que la solution Lionel Peluhet est la seule. Je pense qu’il n’y a pas d’autre projet. Son projet me semble crédible car il m’a présenté son business plan qu’il n’a pas encore présenté officiellement au club, mais quel Ce qui est certain, c’est qu’il a le soutien des autorités locales et c’est très important dans le projet de reprise. Il a également des idées très claires concernant la gouvernance du club. Il a déjà en tête qui seront les membres de son conseil de surveillance et son. C’est un homme qui me semble engagé et qui semble avoir moins les moyens de faire tourner le club, il y a un dossier aujourd’hui, mais il faut encore valider ce projet économique et sportif.
Dans son communiqué, le gendarme financier demande également des explications concernant le montant apporté par les partenaires privés, indiqué dans les documents fournis à la Ligue nationale de basket.
Cette audience aura lieu le 28 mai, à 10 heures, au siège de la LNB. Ce n’est qu’à l’issue de cette dernière que le Limoges CSP connaîtra son avenir.
Quant à la mairie de Limoges, on salue cette décision : « La ville de Limoges accueille avec optimisme la publication du communiqué de la DNCCG qui prend acte des négociations en cours et encourage une issue favorable de ces négociations. »
La municipalité qui a également confirmé que les 618 000 euros de subventions manquantes pour la saison en cours ne seront pas débloqués sans avoir une visibilité précise sur la future gouvernance du club. Certaines voix comme André Sardin, ancien leader du CSP, que nous avons joint par téléphone, souhaiteraient que l’avenir du CSP s’inscrive dans le changement :« Ce ne serait pas sain que Céline Forté reste au club. Je discute avec M. Peluhet, mais nous n’avons pas parlé d’argent ».
Selon nos informations, Céline Forté, que nous avons tenté de contacter sans succès, aurait entamé des négociations avec Lionel Peluhet pour récupérer la somme de 100 000 euros. Cette dernière aurait accepté, sous forme d’acompte, afin que cette dernière récupère une partie de l’argent personnel qu’elle aurait engagé afin de renflouer les caisses du club.
Pour l’instant aucun accord n’a été trouvé entre les deux parties, nous indique Patrick Hianazi : » M. Peluhet a envoyé une lettre d’intention à Mme Forte le 3 mai, puis le 10 mai, et à ce jour, nous n’avons toujours pas le contreseing de Mme Forte indiquant qu’elle est d’accord avec la proposition de M. Peluhet ! Mais mon la patience a des limites ! M. Peluhet ne peut pas tenir la main droite de Mme Forte pour qu’elle signe la proposition.» (jeudi, NDLR)
Parmi les conditions imposées par le chef d’entreprise, Lionel Peluhet, avant d’injecter 1,2 million d’euros, il faut obtenir au moins 50% plus une voix du capital de l’entreprise.
On assiste peut-être à la fin de la « saga Forté » au Limoges CSP.