Deux jours après l’arrivée de Carlos Tavares, le directeur général, une grève a touché le site historique de Mirafiori.
Correspondant en Italie
« La renaissance de Turin commence à Mirafiori. » C’est derrière cette banderole que, vendredi matin, 5 000 personnes selon la police, 12 000 selon les syndicats, ont défilé dans les rues de la ville. Des élus, des patrons et des employés de sous-traitants automobiles, mais aussi des employés des usines Stellantis de toute l’Italie, des étudiants, des habitants, des artistes, des représentants du diocèse, sont venus avec des drapeaux, des sifflets et des fumigènes rouges et rouges. les bleus apportent leur soutien aux grévistes du site historique de Mirafiori. Un mouvement de grève qui, pour la première fois depuis quinze ans, a réuni les six syndicats métallurgiques de Stellantis, à peine deux jours après l’arrivée de Carlos Tavares, directeur général du groupe.
Tout le monde réclame une véritable relance du site historique Fiat qui produisait encore 200 000 voitures en 2000 et n’en a sorti que 78 000 en 2023. Et qui, au rythme actuel, risque d’en produire seulement 50 000 cette année. Un véritable renouveau…